L'Espace general du savoir n'est plus celui des identites et des differences, celui des ordres non quantitatifs, celui d'une caracterisation universelle, d'une taxinomia generale, d'une mathesis non mesurable, mais un espace fait d'organisations, c'est a dire de rapports internes entre des elements dont l'ensemble assure une fonction (...) De sorte qu'on voit surgir comme principes organisateurs de cet espace d'empiricites, l'Analogie et la succession; d'une organisation a l'autre le lien, en effet, ne peut plus etre l'identite d'un ou plusieurs elements, mais l'identite du rapport entre les elements (ou la visibilite n'a plus de role) et de la fonction qu'ils assurent." Foucault, fin du XVIIIe siecle.
Since 1977
Since 1977, I have written more than 300 000 kilometers of words, that is to say put end to end, one way trip from Earth to the Moon. Or a second to light for this trip. A second light words in 30 years, some 3 billion signs.
Friday, May 1, 2015
Thursday, February 5, 2015
UNIQUE PORTRAIT
UNIQUE PORTRAIT
In January 2011, a pair of unique objects turned up in the ancient university town of Tübingen, Germany, when a Christian theology instructor and his wife bought a new apartment, occupied by an elderly, reclusive man. Shortly after the purchase, the man died, and his possessions fell into the hands of the new owners. Among these possessions were two original oil paintings depicting a uniformed Nazi German soldier and his wife.On removing the paintings from the walls, the new owners discovered that these likenesses were painted on the back of sections of Torah scrolls. The texts of the scrolls were perfectly legible. One could clearly read from Sefer Shemot, parshiyot Ki Tissa and Vayakhel (Exodus 34:9-35:16), and from parshiyot Vayakhel and Pekudei (Exodus 37:13-39:6).The paintings depict Alfred Mayer and Hedwig Mayer, the parents of the deceased tenant, Heinrich Mayer. Alfred Mayer was an electrician originally from Stuttgart, who served in the Wehrmacht from fall 1939-spring 1945, attaining the rank of sergeant first class. Formally recognized as a master mechanic, he was decorated with the War Merit Cross for his service on the Soviet front in the winter of 1942.The origin and age of the Torah fragments bearing Mayer’s and his wife’s likenesses have not been determined, though it appears that the two sections came from the same scroll. Likewise, the precise date of the paintings is unknown. The identity of the artist also remains unknown, as does the question of how Mayer or the artist came into possession of the scrolls. What is certain is that the painter did not work from life, but from photographs Mayer provided him, which have been discovered among Mayer’s negatives and prints.
Thursday, January 29, 2015
Ces juifs chanteurs de chaâbi
Ces juifs chanteurs de chaâbi
Jadis incontournables dans la scène chaÂbi, les chanteurs juifs ont quasiment disparu du paysage artistique marocain.
Cela fait longtemps que Myriam et Sarah ne s’étaient pas revues.
Amies d’enfance, ces juives marocaines se sont retrouvées le temps d’un
concert. C’était le 27 mars dernier. Haim Botbol, légende vivante de la
musique chaâbi se produit ce soir-là à Casablanca. L’occasion pour de
nombreux nostalgiques de la chanson judéo-marocaine d’assister à un
évènement que beaucoup attendent depuis très longtemps. C’est qu’à de
rares exceptions près, les concerts de musique chaâbi juive sont très
souvent absents des agendas culturels. Ravies de pouvoir revivre des
rythmes qui ont bercé leur enfance, Myriam et Sarah, toutes deux
sexagénaires, ne se font pas d’illusion : « Si Haim Botbol nous fait
toujours le plaisir de se produire au Maroc, la relève n’existe pas. La
chanson juive marocaine est en train de disparaître », déclarent les
deux femmes avec dépit. Jadis pionniers, les juifs chanteurs de chaâbi
se font de plus en plus rares dans la scène musicale marocaine.
L’âge d’or
Haim Botbol, Albert Souissa, Sami Al Maghribi…, autant de noms que peu de Marocains reconnaissent aujourd’hui. Pourtant, ces juifs marocains étaient de véritables stars à leur époque. Comme leurs compatriotes musulmans, les juifs sont depuis longtemps de grands admirateurs de la musique chaâbi. Et l’on ne pouvait imaginer un mariage où une bar-mitsva sans la présence d’un groupe de musique populaire. C’est tout naturellement que beaucoup de chanteurs juifs se distinguent, et depuis longtemps, dans ce domaine. « La musique chaâbi judéo-marocaine s’est depuis très tôt épanouie, dans le sens où par rapport à la tradition juive, il n’y avait pas d’interdit. Il y avait moins de tabous que chez leurs compatriotes musulmans et étaient aidés par une certaine tradition de chant synagogale », explique Maurice Elbaz, producteur artistique. Transmise de maâlem à maâlem, la musique chaâbi marocaine est restée relativement élitiste jusqu’au Protectorat. Avec l’arrivée des moyens d’enregistrement, cette musique populaire se démocratise et gagne l’ensemble des couches sociales du royaume. Les artistes juifs, très influencés par leurs coreligionnaires algériens, prennent très tôt l’initiative et des nouvelles vedettes voient leur notoriété s’agrandir à travers les quatre coins du Maroc. C’est le cas de Zohra El Fassiya, diva de la chanson chaâbi des années 40. Née en 1905 à Séfrou, elle débute sa carrière en chantant du melhoun dans les années 20. Elle se spécialise, petit à petit, dans une musique chaâbi plus festive, empreinte de percussions et que l’on appelle le « Haouzi ». Déjà populaire dans les années 30, Zohra El Fassiya réussi à propulser sa carrière grâce à la radio. Sa notoriété dépasse les frontières et elle devient une véritable star en Algérie. Parmi ses chansons les plus populaires et qui seront reprises des années plus tard par de nombreux chanteurs de chaâbi, figurent Lghorba olfrak, Ya warda, ou encore l’inoubliable Hbibi diali fayn houa. Sami El Maghribi, autre figure de la chanson judéo-marocaine, a également marqué l’histoire du chaâbi. Né en 1922 à Safi, il part avec sa famille à Rabat et rejoint, dès l’âge de 7 ans, un groupe du mellah de la capitale. Passionné de musique andalouse, il apprend seul à jouer du oud (luth) avant d’intégrer le conservatoire de musique de Casablanca. C’est cette dernière expérience qui lui permet de fréquenter les plus grands maîtres de la chanson andalouse. À 20 ans, il quitte son poste de directeur commercial pour se consacrer exclusivement à la musique. Sami El Malghribi, de son vrai nom Salomon Amzallag, se révèle un véritable maître de la chanson classique marocaine. « Le style de Sami El Maghribi est atypique. C’est l’un des pionniers de la chanson classique marocaine. Ses chansons sont toutes caractérisées par une intro, un couplet, un refrain, une chorale et un rythme plus long, tandis que ses paroles étaient recherchées et plus romantiques », souligne Maurice El Baz. Durant les années 50, ce chanteur célébrait son amour pour son pays et en 1955, salue le retour d’exil de Mohammed V avec Alf hniya wa hniya, goulou lsslama lsidna Mohammed alkhamiss soltan almaghrib. En 1960, à la suite du tremblement de terre d’Agadir, il rend hommage aux victimes avec sa Qasidat Agadir. Mais, parler de chanson chaâbi sans citer Albert Souissa revient à nier l’histoire des origines de la modernisation de ce genre musical. Certains le nomment «roi du Bendir », d’autres voient en lui celui qui a « créé 90 % des mélodies chaâbi qu’on connait aujourd’hui », affirme El Baz. Car, n’étant ni dans l’esprit andalou, ni dans celui du malhoun, Souissa s’est attelé à créer sa propre musique, dont les paroles étaient toutes en darija, chantés sur les rythmes de l’incontournable bendir.
Haim Botbol, Albert Souissa, Sami Al Maghribi…, autant de noms que peu de Marocains reconnaissent aujourd’hui. Pourtant, ces juifs marocains étaient de véritables stars à leur époque. Comme leurs compatriotes musulmans, les juifs sont depuis longtemps de grands admirateurs de la musique chaâbi. Et l’on ne pouvait imaginer un mariage où une bar-mitsva sans la présence d’un groupe de musique populaire. C’est tout naturellement que beaucoup de chanteurs juifs se distinguent, et depuis longtemps, dans ce domaine. « La musique chaâbi judéo-marocaine s’est depuis très tôt épanouie, dans le sens où par rapport à la tradition juive, il n’y avait pas d’interdit. Il y avait moins de tabous que chez leurs compatriotes musulmans et étaient aidés par une certaine tradition de chant synagogale », explique Maurice Elbaz, producteur artistique. Transmise de maâlem à maâlem, la musique chaâbi marocaine est restée relativement élitiste jusqu’au Protectorat. Avec l’arrivée des moyens d’enregistrement, cette musique populaire se démocratise et gagne l’ensemble des couches sociales du royaume. Les artistes juifs, très influencés par leurs coreligionnaires algériens, prennent très tôt l’initiative et des nouvelles vedettes voient leur notoriété s’agrandir à travers les quatre coins du Maroc. C’est le cas de Zohra El Fassiya, diva de la chanson chaâbi des années 40. Née en 1905 à Séfrou, elle débute sa carrière en chantant du melhoun dans les années 20. Elle se spécialise, petit à petit, dans une musique chaâbi plus festive, empreinte de percussions et que l’on appelle le « Haouzi ». Déjà populaire dans les années 30, Zohra El Fassiya réussi à propulser sa carrière grâce à la radio. Sa notoriété dépasse les frontières et elle devient une véritable star en Algérie. Parmi ses chansons les plus populaires et qui seront reprises des années plus tard par de nombreux chanteurs de chaâbi, figurent Lghorba olfrak, Ya warda, ou encore l’inoubliable Hbibi diali fayn houa. Sami El Maghribi, autre figure de la chanson judéo-marocaine, a également marqué l’histoire du chaâbi. Né en 1922 à Safi, il part avec sa famille à Rabat et rejoint, dès l’âge de 7 ans, un groupe du mellah de la capitale. Passionné de musique andalouse, il apprend seul à jouer du oud (luth) avant d’intégrer le conservatoire de musique de Casablanca. C’est cette dernière expérience qui lui permet de fréquenter les plus grands maîtres de la chanson andalouse. À 20 ans, il quitte son poste de directeur commercial pour se consacrer exclusivement à la musique. Sami El Malghribi, de son vrai nom Salomon Amzallag, se révèle un véritable maître de la chanson classique marocaine. « Le style de Sami El Maghribi est atypique. C’est l’un des pionniers de la chanson classique marocaine. Ses chansons sont toutes caractérisées par une intro, un couplet, un refrain, une chorale et un rythme plus long, tandis que ses paroles étaient recherchées et plus romantiques », souligne Maurice El Baz. Durant les années 50, ce chanteur célébrait son amour pour son pays et en 1955, salue le retour d’exil de Mohammed V avec Alf hniya wa hniya, goulou lsslama lsidna Mohammed alkhamiss soltan almaghrib. En 1960, à la suite du tremblement de terre d’Agadir, il rend hommage aux victimes avec sa Qasidat Agadir. Mais, parler de chanson chaâbi sans citer Albert Souissa revient à nier l’histoire des origines de la modernisation de ce genre musical. Certains le nomment «roi du Bendir », d’autres voient en lui celui qui a « créé 90 % des mélodies chaâbi qu’on connait aujourd’hui », affirme El Baz. Car, n’étant ni dans l’esprit andalou, ni dans celui du malhoun, Souissa s’est attelé à créer sa propre musique, dont les paroles étaient toutes en darija, chantés sur les rythmes de l’incontournable bendir.
Israël, nouvel Eldorado
À partir des années 60, la majorité des juifs marocains ont déjà quitté le royaume. Une tragédie pour la chanson judéo-marocaine. « Le vrai problème c’est qu’en partant, les musiciens ont emporté avec eux leurs orchestres, leurs enregistrements et leurs instruments », raconte Maurice El Baz. Ayant quitté le Maroc, la plupart s’installent en Israël et au Canada et continuent leurs carrières dans leurs nouveaux pays d’accueil. Au Maroc, la chanson chaâbi juive est d’autant plus pénalisée que dans les années 70, la répression politique s’accompagne également d’un contrôle des productions artistiques. Les chansons patriotiques pullulent à la radio et la télévision tandis que la musique chaâbi, aussi bien musulmane que juive, se voit marginalisée par le pouvoir. Ce n’est que durant les années 80 que de nouvelles figures émergent à nouveau, à l’image d’un certain Pinhas. « C’est grâce aux mariages et surtout à l’arrivée des Moyen-Orientaux, provenant notamment du Golfe, que les chanteurs arrivent à revivre de leur art », explique El Baz pour qui les « Saoudiens pouvaient donner jusqu’à 50 000 dirhams à un chanteur par prestation ». De nos jours, le plus gros des chanteurs juifs de chaâbi se produit en Israël, à défaut de pouvoir le faire dans leur pays d’origine. Pas moins de sept orchestres juifs de musique andalouse se produisent régulièrement en Israël. Au Maroc, le chaâbi juif n’arrive pas à se vendre. Les structures d’un véritable redécollage de cet art sont absentes. Un observateur de la scène artistique marocaine n’hésite pas à confier que, « heureusement, il existe encore des producteurs assez aventuriers pour oser perdre de l’argent en organisant un concert, comme celui de Botbol ».
À partir des années 60, la majorité des juifs marocains ont déjà quitté le royaume. Une tragédie pour la chanson judéo-marocaine. « Le vrai problème c’est qu’en partant, les musiciens ont emporté avec eux leurs orchestres, leurs enregistrements et leurs instruments », raconte Maurice El Baz. Ayant quitté le Maroc, la plupart s’installent en Israël et au Canada et continuent leurs carrières dans leurs nouveaux pays d’accueil. Au Maroc, la chanson chaâbi juive est d’autant plus pénalisée que dans les années 70, la répression politique s’accompagne également d’un contrôle des productions artistiques. Les chansons patriotiques pullulent à la radio et la télévision tandis que la musique chaâbi, aussi bien musulmane que juive, se voit marginalisée par le pouvoir. Ce n’est que durant les années 80 que de nouvelles figures émergent à nouveau, à l’image d’un certain Pinhas. « C’est grâce aux mariages et surtout à l’arrivée des Moyen-Orientaux, provenant notamment du Golfe, que les chanteurs arrivent à revivre de leur art », explique El Baz pour qui les « Saoudiens pouvaient donner jusqu’à 50 000 dirhams à un chanteur par prestation ». De nos jours, le plus gros des chanteurs juifs de chaâbi se produit en Israël, à défaut de pouvoir le faire dans leur pays d’origine. Pas moins de sept orchestres juifs de musique andalouse se produisent régulièrement en Israël. Au Maroc, le chaâbi juif n’arrive pas à se vendre. Les structures d’un véritable redécollage de cet art sont absentes. Un observateur de la scène artistique marocaine n’hésite pas à confier que, « heureusement, il existe encore des producteurs assez aventuriers pour oser perdre de l’argent en organisant un concert, comme celui de Botbol ».
PAR REDA MOUHSINE
Saturday, December 20, 2014
Thursday, December 18, 2014
LARBI BEN BAREK
LARBI BEN BAREK
In the history of mankind, there are many exceptional men who created happiness and enthusiasm. One of these men is the Moroccan figure Larbi Ben Barek called the Black Pearl... Lhaj larbi
was born on June 16th 1914, in the economic capital of Morocco (Casablanca). He was the first player to bear the nickname of the "Black Pearl". Larbi began his career
with a local club.
Aged 17 years old, Larbi
was a carpenter . He loved to practise all kinds of sports. As a teenager, like any other boy, he loved football ,
but the only constraint was his brother who prevented him from practising his
favourite hobbies.
One day, two foreigners watched the incredible skills
of Larbi; they invited him to join the USM Club. To be a great athlete
, Ben Barek worked hard. After a short time, the renowned French Club
of Marseille signed a contract with Larbi. It was his first experience in Europe, he was 20 at this time. After one season, Larbi became
the star of Marseille; he was also invited to participate
with the national team of France. Thanks to Larbi, the team of France won with
flying colours.
Unfortunately, his career was interrupted by the on set of
the World War. Larbi decided to return to Casablanca near his family, but it was
not the end of his career. He was soon back to his best with (Stade Francais FC)
,and then in Spain with one of the biggest clubs in the world (Atletico Madrid). After
he moved to this club, the supporters of Paris
organized protesting marches during which some slogans displayed << sell
the Eiffel tower but don't sell Ben Barek>>.
It was in Spain- the country of bullfighting, Flamenco, and of course
football- in Madrid exactly, that Larbi and his wife Louisette knew their moments of happiness. During this period, the couple lived an intense joy.The
success of Larbi with Atletico gave him a
lot of respect, fame and recognition.
Ben Barek is still considered one of the world's
best players. Larbi died in silence in September, 1992 in his home country leaving a
fingerprint /" toeprint" that will always sparkle in
the history of football.
Tuesday, September 9, 2014
ELLA ARTISTE CONTEMPORAINE
ELLA FHIMA : ARTISTE CONTEMPORAINE.
Ella tend des fils dans l'air, cree des mobiles, cherche des espaces d'expression, dans le jardin, dans le salon, dans l'entree de la maison, rien ne lui est epargne. Elle utilise toutes les matieres; papier, colle blanche, fil de fer, scotch, tape d'electricien, bois, vis, clous !
Thursday, September 4, 2014
TOTEM
TOTEM
Workshop for children in the Gan Shoeva !!! After a long imaginary trip around the world in 80 days , we propose to take with us some amulet and sculpture in wood . Each one his little God or demon.
Workshop for children in the Gan Shoeva !!! After a long imaginary trip around the world in 80 days , we propose to take with us some amulet and sculpture in wood . Each one his little God or demon.
On pense bien
entendu a L’Oreille Cassee de Tintin, a Pazuzu de Tardi et a toutes les
reliques puisees dans l’univers d’Indiana Jones et Jules Verne.
Subscribe to:
Posts (Atom)