Since 1977

Since 1977, I have written more than 300 000 kilometers of words, that is to say put end to end, one way trip from Earth to the Moon. Or a second to light for this trip. A second light words in 30 years, some 3 billion signs.

Friday, August 12, 2011

LES NOTES BLEUES

La première fois que j’ai été confronté à une histoire mettant en scène le racisme
C’était à l’école: "a la primaire". Une petite fille en avait insulté une autre de « sale juive »
Elle s’était trompe, la seconde était arabe !


La première fois que je suis passé à la télévision c’était en 1969.
Je demandais à Courrèges, le couturier francais,
pourquoi il ne s’inspirait pas dans ses modèles des
Vêtements des astronautes.
Sitôt dit, sitôt fait !


Décidément l’hypocrisie américaine ne se mettra jamais en phase
Avec le romantisme slave !

Les manifestations sonores de ma voisine
Sont des bruits d’arrosage intensif, ponctues
Par des sonneries lointaines de telephonne.


La réponse physique a mes préoccupations psychologiques
C’est de revenir amoché a la maison ; tres souvent par accident
En plongeant dans l’eau sans regarder s’il y a du fond.

Biensur, il y a toujours des variantes a ce jeu du rescapé ;
mais d’une manière générale, cela fini toujours a l’hôpital.

Mes zones corporelles accidentées de prédilection
La tête, l’arcade sourcilière, le menton, l’œil, sous l’œil,
La main !
Cela concerne toujours les coupures, les ouvertures.
Pour le reste, ce sont des luxations, surtout aux articulations ;
poignet coude, chevilles et surtout genoux.
Je ne casse jamais !


Il  n’y a pas si longtemps, je regardais une chaîne de télévision
« sur le satellite », et un type parlait de Goumen à Michel Drucker,
présentateur français bien connu. Goumen c’est l’histoire sans fin.

J’ai toujours pensé que l’orgasme féminin était plus immense, plus démesuré,
Plus infini que celui de l’homme.
Comme si le pouvoir de donner la vie donnait la mesure d’un plaisir supérieur.

L’orgasme chez toutes les femmes que j’ai croisé dans un lit,  révèle à chaque fois le visage qu’elles avaient lorsqu’elles étaient enfants.

Le fait de recommencer sa vie met en lumière
Le fait de repenser sa mort.

Au festival de Cannes en 1982, j’avais emmené avec moi un film super 8
Que j’avais réalise à Paris. Je l’ai projeté plusieurs fois dans une salle improvisée.
Le titre ; Don Falco et le mystère des hémisphères.
Ce film a disparu en remontant à Paris, dans les bagages
de mon accompagnatrice une comédienne
Du nom de Laura FAVALI.







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