Since 1977

Since 1977, I have written more than 300 000 kilometers of words, that is to say put end to end, one way trip from Earth to the Moon. Or a second to light for this trip. A second light words in 30 years, some 3 billion signs.

Sunday, May 10, 2020

NOUVELLE DICTATURE.

Dès maintenant, tout est en place pour une dictature conduite par les banques et les multinationales. Les graves violations des droits humains sont orchestrees pour etendre le pouvoir des banques et de l'argent : bientot la déchéance de la nationalité, enfermement sans inculpation, et autres cartes blanches données à l’appareil répressif contre tous les citoyens, sauf pour les vrais criminels qui seront couvert par l'etat lui-meme !! Le cauchemard se met tranquillement en place....Les politiques sont des pantins manipules par des loges, des groupes d'influences, les vendeurs d'armes et de produits pharmaceutiques !!!! Ouvrez les yeux !!!!


Nous vivons dans un monde plutôt désagréable, où non seulement les gens, mais les pouvoirs établis ont intérêt à nous communiquer des affects tristes. La tristesse, les affects tristes sont tous ceux qui diminuent notre puissance d’agir. Les pouvoirs établis ont besoin de nos tristesses pour faire de nous des esclaves. Le tyran, le prêtre, les preneurs d’âmes, ont besoin de nous persuader que la vie est dure et lourde. Les pouvoirs ont moins besoin de nous réprimer que de nous angoisser, ou, comme dit Virilio, d’administrer et d’organiser nos petites terreurs intimes. La longue plainte universelle qu’est la vie … On a beau dire « dansons », on est pas bien gai. On a beau dire « quel malheur la mort », il aurait fallu vivre pour avoir quelque chose à perdre. Les malades, de l’âme autant que du corps, ne nous lâcheront pas, vampires, tant qu’ils ne nous auront pas communiqué leur névrose et leur angoisse, leur castration bien-aimée, le ressentiment contre la vie, l’immonde contagion. Tout est affaire de sang. Ce n’est pas facile d’être un homme libre : fuir la peste, organiser les rencontres, augmenter la puissance d’agir, s’affecter de joie, multiplier les affects qui expriment un maximum d’affirmation. Faire du corps une puissance qui ne se réduit pas à l’organisme, faire de la pensée une puissance qui ne se réduit pas à la conscience."

Gilles Deleuze - Dialogues avec Claire Parnet

Sur la page de Nomade Urbain



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