Since 1977

Since 1977, I have written more than 300 000 kilometers of words, that is to say put end to end, one way trip from Earth to the Moon. Or a second to light for this trip. A second light words in 30 years, some 3 billion signs.

Thursday, August 25, 2011

FAMILY ALBUM ALBUM DE FAMILLE

Je presente ici mon dernier travail, qui s'apparente de beaucoup avec celui deja edite dans le post "Past Recompose" ou le Passe Recompose.
Ici il s'agit d'un collage et d'une association d'images accumulees ces dix dernieres annees et qui forment 
un album de famille imaginaire. Certaines images n'ont rien a voire entre elles et pourtant la page fait le lien, le noir et blanc fait le lien, et l'epoque a laquelle la photo a ete prise authentifie  toutes ces bonnes raisons 
pour que ces personnes puissent exister ensemble sur la meme page.




Nous sommes en Israel sur cette serie de cinq images, avec certitude dans les annees 50, au tout debut
de la creation de l'etat. Les vetements sont ceux d'olims hadashims, en coton epais, manufactures en Europe.




Dans la premiere image du haut a gauche nous sommes en France dans les annees 30.  



Verranda des annees 60, Kibbutz des annees 40, grand mere et randonneur, les familles se telescopent , mais la pose a son importance, le regard vers l'objectif, et lentement on va s'en eloigner avec l'influence du Cinema et de son mouvement.




 L'enfance a une place preponderante, en ce qu'elle appelle a une reference temporelle, on se souviens mieux du lieu et de l'espace, cette porte de l'appartement, ce petit chemin de campagne qui n'a pas change.




Les photos de groupes en plein air s'opposent au portrait de Studio plus intime, et de couple en interieur. Mais le regard est tourne vers nous, sauf lorsqu'il veut fuire la peur du photographe, comme on fuit la peur de l'oscultation du medecin.


Quatres moments precis, le premier intime avec une mere qui cherche la lumiere, celui du discours, on entend la cacophonie imprecise, le cliche a l'envollee apres la ceremonie de mariage,
et enfin le document de scout en fin de journee, apres le montage de la tente.




Histoire de Paris, du Jardin des plantes a l'hotel de ville , en passant par la Seine et le bateau-mouche, l'homme au portrait trouble l'ordre de la composition.












Monday, August 22, 2011

BEGENING OF A CENTURY



DEBUT  DE  SIECLE

Il y a les hommes de goût, qui toujours 
Restent debout
Il y a tant de mensonges et de sottises
Dites
Qu’il est improbable, a moins d’attendre un peu
Que les idées reprennent leur place
Il y a de nouveaux mots
Pour de nouvelles écritures
Il y a la fin d’un cycle
En ce debut de siècle
Il y a le feu sacre
Il y a le vieux papier et les histoires inscrites
Indiscrètes
Parfois la mémoire s’estompe,
Les bibliothèques s’évanouissent
Il y a la fin des histoires, et des livres sur les bras
Et des enfants pleins de bonheur
Qui rigolent des guerres
Il y a toujours les battus en face des convaincus.
Il y a la fin des idéaux et les guerres de religion.
Il y a la terre qui se fatigue, les enfants tortures
Aux yeux arraches
Les enfants artificiels.
Il y a l’occident qui invente et l’orient qui s’éventre
Il y a les bio-technologies et la soif des sanguinaires
Il y a les nouvelles chaires, les nouvelles sexualités,
Les libidos virtuelles.
Il y a des mondes parallèles qui s’entrechoquent
Et dont on se moque
Il y a les femmes qui seront toujours belles et les filles aussi !
Il y a des races a l’envers et des immigrations a l’endroit
Il y a des retours a la case départ et des départs a la case détour !
Des détours d’où l’on ne revient pas
Il y a des terres inconnues déjà conquises
et des conquistadors qui font de l’argent
Il y a des pubs qui ne vantent plus rien et des affiches pour faire semblant
Il y a des écrits qui s’envolent
Et des paroles qui restent
Il y a toujours  ceux qui sont contre,
Jamais ceux qui font semblant d’être pour
Il y a les cigarettes et les cafés pleins,
Le chauffage au début de l’hiver
Et des faux témoins déguises en faux amis
Il y a les traîtres sans opinion
Il y a des regards qui ne me ressemblent pas
Il y a toujours tout le temps de nouvelles inventions
Des gestes et des mots que l’on copie et que l’on garde pour soi
Et parfois des choses que l’on donne sans rien attendre,
Juste pour le plaisir de donner.



Tuesday, August 16, 2011

MAZER

MAZER

Musée Aborigène des Siècles Ecoules.
Mécanique d’Armada Sépharade d’Economie Riche.
Motivation Animée en Situation Ergonomique Réinvestie
Mondialisation Anarchique des Sociétés Evolutives Rétrogrades
Manichéisme Arborescent de Solutions Ecologiques Réformatrices
Mouvement Anachronique de Statiques Eclectiques Risquées

Da  Soul ( de la soul)
Da Bomb ( de la bombe)
Don : préfixe de la noblesse

Le petit prince : S’il vous plait, dessine moi un couscous mouton !








C’est l’hiver, la mort de ce qui ne doit plus s’installer
De ce qui n’a pas été inscrit
C’est une bouffée de doutes et d’incertitudes
Qui nous traverse
Mais aussi une espérance en des temps plus cléments !
Aujourd’hui tout ceci n’est qu’illusion
Car nous sommes de plein pied hors de notre mémoire
Nous ne savons plus ce que nous avons été
Nous ne voyons plus notre devenir :
La fin des illusions
La mort du standard
La faillite des idéologies
Les guerres de religion
Les liaisons dangereuses
L’éternel retour





EVOCATION DE LA RENNAISSANCE

L’évocation de la renaissance
avait un air de regard italique.
L’humeur future d’un perpétuel indien
Donnait une fière ardeur a cette pensée d’ébène
La culture intérieure d’un passage initiatique
Etait à son climax au cœur de son extrême spiritualité
Il fallait attendre les racines du ‘Pro Mundo »
Pour s’exclamer Est-ce un ciel !
Sans pour autant ni le dire ni le faire
Les vapeurs Nord-Sud de l’art métissé
Donnait a la mémosphere des airs
De Toundra fantaisiste.
Au hasard du Golf du lion
L’alliance pyramidale était en transe
Devant l’arbre a pendules.
La loi de l’instinct,
C’est la rupture du marbre
L’extase du Taureau
Les mouvements tectoniques
S’associent aux monuments frontières
A l’épreuve du Mat.






SENTI   MENT
Sentimental bourreau
Eternelle étreinte
Culture extérieure
Sentiments secrets
Amicalement votre
Dernière sortie
Sacrée soirée
Déclarée disparue
Simili cuir

 


Friday, August 12, 2011

LES NOTES BLEUES

La première fois que j’ai été confronté à une histoire mettant en scène le racisme
C’était à l’école: "a la primaire". Une petite fille en avait insulté une autre de « sale juive »
Elle s’était trompe, la seconde était arabe !


La première fois que je suis passé à la télévision c’était en 1969.
Je demandais à Courrèges, le couturier francais,
pourquoi il ne s’inspirait pas dans ses modèles des
Vêtements des astronautes.
Sitôt dit, sitôt fait !


Décidément l’hypocrisie américaine ne se mettra jamais en phase
Avec le romantisme slave !

Les manifestations sonores de ma voisine
Sont des bruits d’arrosage intensif, ponctues
Par des sonneries lointaines de telephonne.


La réponse physique a mes préoccupations psychologiques
C’est de revenir amoché a la maison ; tres souvent par accident
En plongeant dans l’eau sans regarder s’il y a du fond.

Biensur, il y a toujours des variantes a ce jeu du rescapé ;
mais d’une manière générale, cela fini toujours a l’hôpital.

Mes zones corporelles accidentées de prédilection
La tête, l’arcade sourcilière, le menton, l’œil, sous l’œil,
La main !
Cela concerne toujours les coupures, les ouvertures.
Pour le reste, ce sont des luxations, surtout aux articulations ;
poignet coude, chevilles et surtout genoux.
Je ne casse jamais !


Il  n’y a pas si longtemps, je regardais une chaîne de télévision
« sur le satellite », et un type parlait de Goumen à Michel Drucker,
présentateur français bien connu. Goumen c’est l’histoire sans fin.

J’ai toujours pensé que l’orgasme féminin était plus immense, plus démesuré,
Plus infini que celui de l’homme.
Comme si le pouvoir de donner la vie donnait la mesure d’un plaisir supérieur.

L’orgasme chez toutes les femmes que j’ai croisé dans un lit,  révèle à chaque fois le visage qu’elles avaient lorsqu’elles étaient enfants.

Le fait de recommencer sa vie met en lumière
Le fait de repenser sa mort.

Au festival de Cannes en 1982, j’avais emmené avec moi un film super 8
Que j’avais réalise à Paris. Je l’ai projeté plusieurs fois dans une salle improvisée.
Le titre ; Don Falco et le mystère des hémisphères.
Ce film a disparu en remontant à Paris, dans les bagages
de mon accompagnatrice une comédienne
Du nom de Laura FAVALI.







Saturday, August 6, 2011

A REGARDER AUJOURD'HUI

A regarder aujourd’hui les évènements de la vie, il me semble que tout s’est enchaîne si solidement, s’est tresse dans un réseau si serre, qu’il est devenu difficile d’y déceler un seuil, de distinguer dans cette compacité un point de référence précis pour me permettre de dire; voila c’est ici que tout a commence…

Tout aussi imbriquées entre elles se révèlent les circonstances de l’histoire dont  je parviens a peine a percevoir l’importance au moment de leur genèse.
Enfin, noues fermement entre eux, sont les épisodes de notre vie et ceux de l’histoire des hommes et je tenterais en vain de commenter les uns sans les autres.
Si j’ajoute encore  a cela les créations de l’imaginaire et les pertes de mémoire collective, on atteint alors des sommets de paradoxes.

A son commencement toute vie est un désert, un pays inconnu peuple de rencontres, de paysages sauvages qui sont le fruit de la volonté aussi bien que du hasard, de la raison comme de la fantaisie, des projets comme des illusions.

A son début tout pays est le résultat d’une décision, d’un choix de vie, d’un risque que l’on prend sans douter des difficultés que l’on rencontrera, mais en connaissant sa propre détermination à les affronter.

A la frontière d’un pays comme d’une vie on respire l’atmosphère singulière des ports et des bords de mer, un mélange d’espérance et de tristesse, de peur parfois; dans tous les cas il s’agit d’un pari, d’un défi lance au destin.
   
Et toujours on s’avance a cette frontière sans l’expérience nécessaire, sans savoir comment ni que faire pour traverser, pour atteindre ce qui n’existe pas encore.
    Car traverser  est une obligation naturelle, s’il est vrai que le temps nous invite a toujours aller de l’avant en toutes circonstances et en toutes choses.

                Jacques FHIMA

D’après Hugo Pratt.




Wednesday, August 3, 2011

PAPER CUTS - GABY FHIMA

 

Le projet paper cut est ne de l’experience personelle de Gaby Fhima, autour de l’idee des mouvements et des images fantomes qui traversent notre vie quotidienne. Ces decoupes ralenti
des mouvements de danseurs nous evoquent des moments et des sensations diverses qui ont pour racine les mouvements du foetus dans le placenta maternel.

El proyecto paper cut está de la experiencia personal de Gaby Fhima, en torno a la idea de los movimientos e imágenes fantasmas que cruzan nuestra vida diaria. Estos recortes retrasado
movimientos de bailarines nos mencionan de los momentos y distintas sensaciones que tienen para raíz los movimientos del feto en la placenta maternal.

The project paper cut is personal experience of Gaby Fhima, around the idea of the movements and the phantom images which cross our daily life. These cuttings slowed down
movements of dancers evoke us moments and various feelings which have as a root the movements of the foetus in the maternal placenta.





LE PASSE RECOMPOSE



 



La memoire s'enfuit mais les regards restent. A travers un travail d'Archives iconographique prive, nous avons cherche a reconstituer un parcours imaginaire compose  principalement de photos de familles, d'enfants posant pour des photos de classes, des personnages en costumes de fetes ou de grandes occasions, et ce toujours posees.
Les photographes sont tous inconnus, il ya un vague tampon de studio au dos de la photo, et les personnages photographies sont en grande majorite decede.Ils nous laissent pour tout souvenir, leur  regard et leur maniere de poser devant l'appareil.


L'exposition raconte l'histoire des exils, de l'europe au moyen orient, de l'amerique a l'afrique, puzzle de destinee a travers le monde qui ont emigres sans cesse, et dont les dernieres racines sont un porte feuille ou une valise.
Il n'y a pas de veritable chronologie, mais la recherches d'emotions semblables sur chaque cliche, recherche d’ intuitions connues.
Nous attendons que le spectateur puisse s'y reconnaitre, s'identifie ou identifier sa propre famille.


Photos de familles d'une epoque oubliee, mais jamais effacee, nous interroge sur le passage d'un lieu a un autre, d'une epoque a une autre, d'une memoire a une autre.

A la suite de nombreuses annees de recherche, l’idee nous est apparue de faire de cette accumulation de photos, trouves, chinees, un patchwork immense d’une famille imaginaire, en nous promenant dans les regards et les poses de chacun sur chaque image, pour en faire un destin identifiable, dans lequel chacun pourrait se
projeter.
"le Passe Recompose "
Projet d’Exposition photographique et installation Video.