Since 1977

Since 1977, I have written more than 300 000 kilometers of words, that is to say put end to end, one way trip from Earth to the Moon. Or a second to light for this trip. A second light words in 30 years, some 3 billion signs.

Tuesday, November 24, 2015

Hommage a Marion JOUANNEAU. Victime du 13 Novembre 2015 au BATACLAN.

Hommage a Marion Jouanneau.

assassinée au Bataclan. (1991-2015)



Origine du nom Jouanneau; "Jouanneau" est un nom de famille peu frequent derive de jouan, forme bretonne et meridionale de jean, nom de bapteme d'origine biblique, issu de l'hebreu johanan dieu accorde, a fait grace .






Pendant les trois jours qui ont suivi les attentats, la famille Jouanneau a vécu avec la peur au ventre, sans nouvelles de Marion. 
Pour Frédéric Potier, « l’enfer a commencé samedi, 8 heures ». Quand sa sœur l’a appelé, paniquée et sans nouvelle de Marion, sa fille. La veille, Marion Jouanneau, Chartraine de 24 ans, assistait au concert d’Eagles of Death Metal, au Bataclan, à Paris, accompagnée de Loïc, son petit ami. Quand la fusillade a éclaté, Marion tombe, inconsciente, Loïc perd sa trace.
Frédéric a suivi les attentats à la télévision. Dès le samedi, il se lance à la recherche de sa nièce et filleule, sur les réseaux sociaux. « Mon fils de 14 ans s’est occupé de Twitter, et moi de Facebook. » Il rempli une déclaration, sur le site du ministère de l’Intérieur. Deux officiers de police judiciaire prennent contact avec lui.Vague de soutiens
Et puis, l’attente. « On appelait les numéros d’assistance toutes les heures. » Une attente ponctuée de marques de soutien des proches, mais aussi « une vague incroyable d’anonymes qui se sont associés à notre douleur ».



Pendant trois jours, Frédéric passe par tous les stades, selon les informations qui lui parviennent : « On nous a envoyé une photo d’une fille pouvant être Marion, allongée sur un brancard. C’était insupportable, mais j’ai regardé. Ce n’était pas elle. »“Ce type-là, il a tué ma nièce”

Alors que débutent les identifications des corps, Frédéric avoue ne « jamais avoir perdu espoir ». Pourtant, lorsque l’institut médico-légal réclame les empreintes dentaires de Marion, l’oncle et parrain s’attend au pire. Jusqu’à l’appel du ministère, qui annonce la mort de Marion. « Je pense qu’elle était à l’institut médico-légal depuis le début, mais il n’était pas autorisé à nous le dire. On a senti un flottement, du côté des autorités, mais je ne leur en veux pas. Nous n’étions pas préparés à ça. »

Marion Jouanneau était une jeune femme pleine de projets. « Elle allait reprendre ses études et partir à New York. C’était la jeunesse française telle qu’on l’aime et dont on est fier. » Elle laisse une famille endeuillée et une petite sœur de 23 ans, pour qui elle était « un phare » insiste son oncle.




La famille doit se rendre aujourd’hui, à Paris, pour reconnaître son enfant. Un moment douloureux, que redoute Frédéric : « On va prendre un ticket et attendre avec les autres familles. » Des familles ravagées par la douleur, avec lesquelles les Jouanneau-Potier n’ont eu aucun contact. « Nous sommes focalisés sur notre douleur, on ne peut pas parler. »

Hier, l’oncle de Marion a éprouvé le besoin de sortir, « pour voir des gens vivre ». Devant un kiosque à journaux, il tombe sur les Unes du jour. « J’ai attrapé le journal et lancé “Ce type-là, il a tué ma nièce”. J’ai senti la colère et la haine en moi, qu’il faudra évacuer. »

Ancien enseignant, Frédéric voit dans la mobilisation des jeunes après les attentats, un message d’espoir pour l’avenir. « On doit les aider à surmonter les épreuves, mais pas dans la colère. »
Marion Bérard






«Marion est morte» : c’est par ce tweet que son compagnon Loïc  a annoncé la nouvelle lundi après-midi, après trois jours d’une terrible attente pour toute la famille et les proches de Marion Jouanneau qui s’étaient mobilisés dans l’espoir de la retrouver vivante. Originaire de Chartres, en Eure-et-Loir, cette belle jeune femme de 24 ans aux cheveux argentés était venue spécialement à Paris avec son petit-ami pour le concert des Eagles of Death Metal, dont elle était fan. «Ils avaient pris leurs billets et on devait se retrouver après le concert dans le quartier»,raconte sa petite sœur, Sophie. Marion et Loïc étaient en première ligne dans la fosse du Bataclan, quand la fusillade a éclaté. Touchée par une rafale, elle tombe inconsciente et Loïc est séparé d’elle dans la bousculade et l’effroi. «Je la voyais inconsciente à quelques mètres de moi, mais je ne pouvais pas bouger. J’attendais de pouvoir lui porter secours…c'etait horrible, insoutenable de la voir ainsi, avec cette attente, cette boucherie partout autour de moi…» raconte le jeune homme, toujours sous le choc. Rescapé de la tuerie mais séparé de Marion au moment de la prise en charge par les secours, il la cherchait depuis partout dans les hôpitaux, lançant des appels sur Facebook et Twitter avec d’autres membres de la famille de Marion : Sophie, son oncle et ses cousins, sillonnant Paris avec des pancartes… Mais Marion, qui a succombé à ses blessures, faisait partie des victimes en cours d’identification.



Marion aimait son copain, ses amis et les chats, et voyait la vie comme un pur moment de rock’n'roll.«C’était ma grande sœur d’un an. Elle était toujours dynamique, souriante et surtout très généreuse»,témoigne Sophie. «Elle adorait la musique, le dessin et, comme moi, les jeux vidéo.» Marion travaillait depuis quelques temps dans un cabinet d’expertise judiciaire à Chartres. Pleine de projets, elle voulait reprendre ses études, partir à New York. Son amoureux, Loïc, qui a reçu plusieurs milliers de messages de soutien, a écrit sur Twitter «je l’ai vu mourir mais je ne voulais pas y croire» et plus loin «je n’ai jamais imaginé vivre sans elle». Mais il a trouvé la force d’encourager ceux qui n’ont pas encore retrouvé leurs proches à garder espoir. (J.-C.F.)








 En Mars Dernier Marion s'interesse a un article concernant une princesse Viking du 9em siecle retrouvee lors de fouilles archeologiques. On a retrouve dans sa scepulture une bague sur laquelle est gravee; "Pour Allah " !!!





In the modern-era, Scandinavian countries have become known for their sometimes awkward embrace of migrants from the Arab and Muslim world. But the history behind that relationship goes back far further than you might expect.

Consider the case of a ring discovered in a Viking grave in Birka, a historic trading center in what is now Sweden. The woman in the grave died in the 9th century and was discovered around a thousand years later by the famous Swedish archaeologist Hjalmar Stolpe, who spent years excavating the grave sites around Birka.

The ring is unique. Made of silver alloy, it contained a stone with an inscription written in the Kufic Arabic script widely used between the 8th and 10th centuries. "For/to Allah," the inscription read. It was the only known Viking Age ring with an Arabic inscription to be found in the entire of 

Scandinavia. Exactly how the woman got the ring wasn't clear – she was found wearing typical Scandinavian dress, so presumably the ring arrived through trade.

Now, new research from biophysicist Sebastian Wärmländer of Stockholm University and his colleagues has confirmed exactly how unique the ring was. In the journal Scanning, the researchers recount how they used a scanning electron microscope to investigate the origins of the ring. Notably, they discovered that the stone in the ring is actually colored glass – at the time an exotic material for the Vikings, though it had been made for thousands of years in the Middle East and North Africa.

Even more notably, the ring displayed a remarkable lack of wear, leading the authors to speculate that it had few – if any – owners in-between its creator and its Viking owner. Instead, Wärmländer and his colleagues suggest, it appears to show direct contact between Viking society and the Abbasid Caliphate that dominated much of the Middle East and North Africa. The authors write, "it is not impossible that the woman herself, or someone close to her, might have visited — or even originate from — the Caliphate or its surrounding regions."

While physical evidence of it is unusual, there have been plenty of accounts of Scandinavians from this period crossing paths with the early Muslim world. By the 11th century Vikings had become known for their lengthy sea voyages, journeying as far west as the Americas and likely reaching Constantinople and even Baghdad when they traveled the other way. And while contemporary accounts of Vikings from Western Europe suggests terrifying invaders, most accounts suggest the Vikings, likely fearful of the more sophisticated warriors in the region, instead looked for trade when they went east."The Vikings were very interested in silver, not so much in gold," Farhat Hussain, a historian, told the



National newspaper of Abu Dhabi in 2008. "It was a status symbol for Viking men and women, they even wanted to be buried with silver."

Still, the Scandinavians did raise some eyebrows on their journeys. In an otherwise complimentary description of people now believed to be Vikings, Ahmad ibn Fadlan, an emissary of the Abbasid Caliph, wasn't so sure about their hygiene. "They are the filthiest of all Allah’s creatures," the Arab writer wrote in the 10th century. "They do not purify themselves after excreting or urinating or wash themselves when in a state of ritual impurity after coitus and do not even wash their hands after food."
Exactly how the woman in Birka and the ring fit into this relationship isn't known. It may never be known.
"I don't know if it was bought or looted and of course I wish I could know how it all came about that this woman got it – friendly or otherwise. If she went far from home or if someone brought it back for her?" Linda Wåhlander, a teacher at the Statens historiska museum who worked on the project, explained in an e-mail. "I am an archaeologist but I sometimes wish I was a timetraveller."


Sunday, November 8, 2015

LE REGARD MODERNE


LE REGARD MODERNE 
Une librairie sans fard
Au 10 rue Gît-le-Coeur, on trouve un homme profondément passionné par la littérature qui parvient à survivre dans une librairie aux allées étroites située dans cette rue où, littéralement, « l’amour se meurt ». Au départ, je venais pour une interview, j’aurais finalement droit à plus de quatre heures de conversation, à parler de tout mais jamais de rien, des livres et de la culture, du graphisme et de la conception de l’art, de l’individualisation massive de la société dans cette époque où lire un livre s’avère plus que jamais une odyssée solitaire.






Au 10 rue Gît-le-Coeur, on trouve un homme profondément passionné par la littérature qui parvient à survivre dans une librairie aux allées étroites située dans cette rue où, littéralement, "l'amour se meurt". Au départ, je venais pour une interview, j’aurais finalement droit à plus de quatre heures de conversation, à parler de tout mais jamais de rien, des livres et de la culture, du graphisme et de la conception de l’art, de l’individualisation massive de la société dans cette époque où lire un livre s'avère plus que jamais une odyssée solitaire.




Jacques Noël a débuté voilà plusieurs décennies un long voyage, seul face aux livres et complètement hors du monde. « Se mettre hors du monde et s’isoler pour mieux le comprendre » confesse-t-il. Car le voyage littéraire est un voyage qu’on fait seul. Très rapidement lors de cet entretien, les questions se transforment en un débat d’idées, tant littéraires que musicales. Car le Regard Moderne est un bastion imperturbable. Le lieu ressemble au Merlin l’enchanteur de Disney ; les piles de livres tiennent comme par magie et les revues graphiques, les romans et autres essais de vieux névrosés forment un magma de couvertures incroyables.

Ici l’expression «une vie pour tout lire » prend soudain tout son sens. Face à cette immensité de savoir contenus dans un si petit espace, à la fois chaotique et méticuleusement rangé, l’une des premières questions qui vient à celui qui s’y perd reste de savoir comment s’organise le choix des milliers de livres entreposés sur les étagères. « C’est simple, j’écoute les gens parler » dit Jacques Père Noël, « j’entends ce qui se fait et je vois ». Au 10 rue Gît-le-Coeur, près de quarante ans après la déferlante des poètes de la génération Beat, le tenancier du Regard Moderne continue de tracer sa route.





LA PREMIÈRE QUESTION QUE JE ME SUIS POSÉE EN ARRIVANT ICI, C’EST LE CHOIX DU QUARTIER DE SAINT MICHEL. LE QUARTIER EST DEVENU LE CLICHÉ DU PARIS VILLE-MUSÉE, MAIS COMMENT ÉTAIT-CE LORSQUE VOUS VOUS ÊTES INSTALLÉ ICI, SUR LES QUAIS DE SEINE?
Quand j’ai commencé à faire le libraire il était évident – ouais ça devait être dans les années 60, que le quartier latin était vraiment LE quartier culturel, le cerveau de Paris tandis que les Halles étaient le coeur de la capitale et son circuit intestinal. Aujourd’hui cela a basculé, disons que c’est bien. Seulement ici les places sont tellement chères que l’on ne peut quasiment plus voir que des grandes enseignes à la mode. Les libraires indépendants ont affaire à des groupes de distribution où il n’y a aucune volonté de choisir, aucune conscience des livres à proposer; on assiste à une sorte de laisser aller dans le travail.
Quant j’ai commencé, j’étais aux Yeux fertiles, à 50 mètres de là. La librairie a depuis été rachetée, j’ai continué à y vendre des livres mais il n’y a avait plus le même esprit . Et puis j’ai fait une rencontre merveilleuse avec un des derniers mécènes, Jean-Pierre Faur. Ce fut un partage pendant près de dix ans, avec une sorte d’affection portée sur ma personne, et le fait qu’il ait pu m’offrir une librairie m’enrichit encore le coeur. Il avait dans l’idée d’avoir une librairie, mais sans vouloir faire le libraire. C’est ainsi que je me suis retrouvé ici, au regard moderne rue Gît-le coeur ; la rue où meurt l’amour, la rue où tous les écrivains de la Beat génération comme Ginsberg avaient atterri.







QU’EST-CE QUI VOUS DONNÉ ENVIE DE DEVENIR LIBRAIRE ?


Le livre a cette identité que je me sentais de, disons, vendre. On vit dans une société où malheureusement le commerce tient tous les rênes du marché: vendeurs, acheteurs, etc. Le livre me paraissait le seul bien culturel qui capable de devenir différent entre les mains du lecteur qui le lirait. Et ça me passionnait. En tant que libraire, on a l’impression d’être à la fois magicien et pharmacien en trouvant le remède à ce que l’acheteur recherche. À mes yeux le libraire est là pour surprendre une clientèle toujours à l’affût de quelque chose qu’elle ne connaîtrait pas. Internet est un terrible vautour qui permet à une clientèle de savoir des choses avant nous. Un libraire ne peut travailler qu’un livre édité et distribué. Avec internet les gens connaissent toutes les informations à l’avance. Le seul moyen de faire découvrir quelque chose est qu’il ne soit pas sur Internet. Et s’il n’est pas sur le net c’est qu’il n’existe pas et là le combat est impossible: je ne peux vendre quelque chose qui n’existe pas. (…)
Sur le commerce, j’ai toujours eu l’idée assez suspecte du processus «prostitutionnel» si je puis dire : la condition pour vendre quelque chose, selon moi, c’est avant tout de vendre du plaisir. Et c’est vrai que je l’ai trouvé dans les livres. Ce partage un peu voyou, je le trouve avec des clients à l’affut de quelque chose qu’ils ne pourront jamais partager avec leurs familles, leurs amis. Certaines lectures restent personnelles et ce quel que soit le sujet .

ET JUSTEMENT, LE RAPPORT DES PLUS JEUNES À LA CULTURE ET NOTAMMENT LEUR APPROCHE DE LA LITTÉRATURE, QU’EST-CE QUE CELA INSPIRE?

Je ne sais pas, parce qu’on discute de moins en moins avec les jeunes, parce qu’eux-mêmesdiscutent de plus en plus, je pense, par Internet ou avec des systèmes de communication qui échappent au contact physique. Pour l’instant je n’ai pas de bonne réponse. Je ne parviens pas à savoir si le livre tient une place évidente à leur yeux. Il y a ceux qui ont une bibliothèque, bien sûr … Quand on en possède une, ces livres qui nous regardent, qui nous connaissent et en savent plus que nous sur ce que l’on a fait, vécu, tout ce qu’on retrouve en nous quand on l’avait lu et qui nous en apprend encore sur notre avenir. Ca, ce sont les mystères du livre.
Mais je ne pense pas qu’ils existent à l’intérieur d’un écran. Aussi, faut faire la différence. Une page imprimée est la chose la plus difficile à cerner. Il y a 26 lignes de caractère typographique et c’est à toi de faire les images, le boulot, tout ton cerveau va déterminer toutes les images que tu as en toi et que tu ne connais pas encore. C’est un truc fabuleux. En fait, je pense qu’il y a ceux qui se contentent de la somme de connaissance qu’ils acquerront sur internet et ceux qui ne pourront jamais se passer de livres. Ces derniers trouveront leur bonheur – je l’espère – en venant ici.

ON RETROUVE D’AILLEURS CETTE MÊME DISTANCE ENTRE LES JEUNES ET LA MUSIQUE. QU’EN PENSEZ-VOUS?

De la musique aujourd’hui ? Ce n’est pas qu’elle arrive à me décevoir mais elle n’arrive pas à me faire remplacer les groupes que j’ai su aimer des années 60 aux années 90, que ce soit la naissance du Rock, la naissance de tous les mouvements jusqu’à la New-Wave ou le Punk. Et puis tout d’un coup Nirvana. Je pense que c’est le dernier groupe qui m’ait complètement abasourdi, ouais. Encore une voix, encore un type qui a une idée qu’il sait transposer dans ses chansons, avec une simplicité fabuleuse. Mais je dois être un vieux con à ce niveau là.
PEUT-ÊTRE PAS QUAND MÊME…

Si si, parce que les groupes que j’aime me suffisent. C’est toujours le problème ; disons qu’en étant un homme moderne j’ai essayé d’oublier toute la musique classique, en la connaissant par le plaisir mais en me disant qu’elle n’était pas du tout la façon dont je marchais. Alors que lorsque j’écoute Thirteen Floor Elevator, Steppenwolf , oui c’est ma façon de marcher dans la rue, c’est ma façon de bouger, j’ai pas besoin d’autre chose dans les oreilles. La musique d’aujourd’hui ne correspond pas ma façon d’appréhender le monde quand je suis hors de ma boutique.
C’EST MARRANT CE QUE VOUS DITES PARCE QUE VOUS VOUS RÉFÉREZ AUX GROUPES QUE VOUS ÉCOUTIEZ AVANT, ET DEPUIS NIRVANA RIEN …

… C’est un des derniers groupes qui m‘ait encore bouleversé. Ca doit être le manque d’envie d’aller aux concerts et de voir des groupes sur scène – où tu as toujours des chocs. Les Ramones quand tu les voyais t’étais tout .. Ouais, c’était des instants de bonheur. Parfois je voyais des types qui chantaient et se cognaient la tête contre le plafond. Ce sont des instants. Mais depuis que je ne vais plus voir de concert, c’est vrai que la musique prend moins de place.
Puis il y a ce que je pourrais appeler une trahison. Trahir le Velvet pour n’aimer que John Cale, oublier Vince pour aimer Costello, c’est rester jeune. Mais même en littérature, passer du Ulysse de James Joyce au Karoo de Steve Tesich…






AU FINAL, ON VIT TOUS À TRAVERS DES GROUPES QUI ONT ÉTÉ FAITS AVANT, ET BEAUCOUP MOINS DANS DES FORMATIONS ACTUELLES. C’EST COMME S’IL N’Y AVAIT PAS VRAIMENT L’ENGOUEMENT MUSICAL QU’IL Y AVAIT AVANT, MAIS CELA A L’AIR DE SE RÉPERCUTER SUR TOUS LES SECTEURS CULTURELS.

Oui. C’est le rythme. À la fois du rythme et des choses à dire. Mais moi ce qui est ennuyeux en ce moment dans la chanson actuelle c’est l’inefficacité. L’efficacité, je la retrouve dans des groupes graphiques comme Nazi Knife (revue de graphisme contemporaine). Comme si mes oreilles s’étaient transférées dans mes yeux avec des images nouvelles qui forment cette envie de voir encore des choses. Heureusement y’en a toujours. Peut être qu’un jour je découvrirai un groupe fabuleux qui va changer toutes mes perspectives.
IL N’Y A PLUS VRAIMENT DE MOUVEMENTS LIÉS À LA MUSIQUE. SI ON REPREND L’EXEMPLE DE LA MUSIQUE CLASSIQUE, IL Y AVAIT TOUT UN CONTEXTE, UNE LITTÉRATURE, DES ARTISTES PEINTRES, C’ÉTAIT UNE SORTE DE MAGMA VIVANT ALORS QUE POUR LA MUSIQUE CONTEMPORAINE, CELLE DITE GRAND PUBLIC, NON SEULEMENT C’EST DE LA MERDE PLUS OU MOINS COMMERCIALE À 99% MAIS EN PLUS IL N’Y A RIEN!

C’est un peu ça le problème. En gros la masse n’a le droit qu’aux déchets et tout ce qui est créatif, intelligent, passe dans de touts petits circuits ! Un jour je me suis dit qu’il y aurait peut-être un jour une société qui n’aurait plus la chair de poule, qui n’arriverait plus à s’émouvoir de rien. Un lever, un coucher de soleil. Des choses toutes simples. À une expo, un musée, se retrouver à genoux parce qu’on se dit «c’est là».





C’EST DIDEROT QUI PARLAIT DE LA MANIÈRE QU’UN HOMME A DE S’ÉMOUVOIR DEVANT UN TABLEAU, ET CE QUI POURRAIT ÊTRE JETÉ OU GARDÉ PAR RAPPORT À L’ÉMOTION SUSCITÉE CHEZ L’HOMME. AUJOURD’HUI J’AI L’IMPRESSION Q’IL N’Y A NI TRI NI ÉMOTION.

Voilà c’est ça en gros. Mais bon ce sont des discours. Il faut trouver des moyens. Il y a encore des gens qui jouent à cela si l’on peut dire. Même s’ils n’ont pas de culture, ils ont l’envie de construire quelque chose de fort et d’efficace, ils ont cet immense besoin de vie et cela se ressent dans les cafés, dans la rue. Tu vois des gens parler entre eux. Débattre.

ET C’EST CELA AVOIR «UN REGARD MODERNE» ? D’OÙ VIENT LE NOM DE LA BOUTIQUE ?

Le groupe graphique Bazooka a crée une revue qui s’appelait Regard Moderne, à l’intérieur deLibération, et ils ont été les premiers à poser un graphisme politique énervant sur des évènements, pas inintéressants, mais … Disons seulement que par le coté graphique on a retrouvé une énergie sur des événements qui n’auraient aucun impact au final, tout ça grâce à la mise en scène. Une sorte de représentation par le pas grand chose.
DONC LE «REGARD MODERNE», C’EST CRÉER SUBJECTIVEMENT À PARTIR DE PETITES CHOSES DU QUOTIDIEN ?

C’est un peu ça. Essayer de ré-aiguiller les gens qui peuvent être transportés par les livres. Trouver, avancer les petits événements de la littérature qui font que cela peut déranger le public. C’est bien aussi. On parlait tout à l’heure de l’importance des personnes que j’ai rencontré, c’est fabuleux,mais les plus passionnés sont souvent les plus intéressants. Par exemple Burroughs qui habitait la rue, ou même Sonic youth. Un jour ils ont débarqué dans un hôtel avec un loyer modéré en face de la librairie et il sont entrés. Ils sont alors tombés sur un livre de traduction de leurs chansons en Français. Ils ont facilement eu l’envie et le plaisir de les chanter dans notre langue, comme ça, à l’intérieur de la boutique…(…)
Il y a toujours un moment où tu peux te dire – et je me le suis dit quand même assez tôt: pas la peine de transposer ton savoir sur les autres. Ce n’est qu’un jeu au final, savoir ne pas partir sur quelque chose d’établi et passer du « c’est ça qui est bien»à une idée qui pourrait encore nous donner envie de bouger. Il faut avoir des yeux pour voir. Et c’est la meilleure façon de marcher en littérature. C’est pour ça que le plus sympa c’est encore le fond de la littérature américaine, avec des gens qui comptent sur leurs bottes pour partir à la rencontre des gens, tout ça sans sans rentrer dans cette vilaine littérature qu’aujourd’hui je sais européenne ou française où les gens se martyrisent le nombril.





Vendre des livres, c’est un métier fabuleux. Tu est toujours à l’écoute de ceux qui viennent, comme un conducteur d’autobus qui ne suivrait aucun itinéraire préétabli.
Y-A-T-IL UNE RENCONTRE QUI PROFESSIONNELLEMENT VOUS AURAIT PARTICULIÈREMENT FRAPPÉ ?

Les Throbbing Gristle. Je devais avoir à peine 20 ans, j’étais encore aux Yeux Fertiles. Ils avaient tous une force, des demandes. Ils voulaient comprendre le mal par tous les moyens, tout ce qui l’entoure. Oui, ils sont une première curiosité. Si en voyant ces gens là, qui avaient des aspects physiques redoutables – habillés en faux nazi, en treillis militaire – tu arrives à les aimer au premier coup d’oeil par ce que tu sais qu’au delà il y a quelque chose de complètement magique en eux…
… UNE VOLONTÉ DE SE METTRE SOI-MÊME DEDANS POUR COMPRENDRE ?

Voilà c’est ça. Là il faut les aider, donc ça a été mon métier d’accompagner ces gens là pour les aider à trouver des livres qui correspondaient à leurs besoins. Après quand tu vois les Cramps – ouais on va prendre des groupes un peu sympathiques – arriver avec leurs ongles noirs et leur façon de fouiller, tu les laisse faire. Tu sais qu’ils vont trouver des trucs chez toi. Sans aide, simplement par magie .





ET VOUS AIMEZ LES CRAMPS ?

Oui bien sur . Je n’étais pas très attiré par le coté extravagant sur scène mais les disques ont été une grande découverte. Un peu comme avec Alan Vega, qui fut une nouvelle essence du Rock’ N’ Roll. Il arrivait à te briser les jambes à force de stoïcisme débridé.
Y A-T-IL UN LIVRE OU UN AUTEUR QUI VOUS AIT BOULEVERSÉ?

Non parce que j’ai des ordres moraux. C’est-à-dire que j’ai dû lire sans savoir lire pendant très longtemps, j’ai été obligé de relire pendant pas mal de temps et je me suis un peu brouillé avec des auteurs pour passer à Joyce et son Ulysse. Quand je suis parti de chez moi, j’avais 16 ans et je n’avais qu’un livre, leUlysse de Joyce. J’ai fait le voyage et je n’en suis jamais sorti. Ce livre pourrait me suffire en définitive . Tout est dedans et moi ça m’a fait un peu peur. Heureusement qu’après je me suis remis à lire, énormément. C’est dangereux de trouver un livre de vie . Mais il le faut, il faut que tu grandisses, que tu saches te confronter à des choses quand elles te paraissent énormes.




C’est pour cela que j’ai un excellent apport avec mes clients, parce que j’ai besoin de leurs appréciations sur des textes qui se partagent, sur des auteurs, sur des nouveaux livres. C’est délicat ça, le transfert entre la lecture pour soi et le conseil pour d’autres. C’est d’ailleurs ça qui me fascine le plus, à savoir la différence de perception entre deux personnes sur un même ouvrage. Je sais que les lecteurs comprendront autre chose que moi en lisant le même livre, et c’est cela qui me fascine. Avec le recul et après tant de lectures, je me suis rendu compte que les clients c’était un peu comme des vampires qui liraient en même temps que toi en te disant « vas-y raconte moi ». Je parle de chauves-souriss parce que les hommes n’ont pas besoin qu’on leur raconte. Ils savent lire, réfléchir, les animaux non. Ils faut faire différemment. Par des jeux où ils apprennent.
DONC EN FAIT, L’HOMME EST UN ANIMAL QUI A LA CAPACITÉ DE S’ÉMOUVOIR PAR L’INTELLECT ?

Je ne sais pas. Parce qu’au départ, chaque homme a déjà dans son cerveau toutes les données possibles et imaginables. Ensuite c’est à lui de les faire éclore au cour de sa vie, d’avoir des rencontres, des sensations qui vont murir au possibilité des ouvertures. L’ouverture du cerveau , afin d’aborder les choses d’une façon différente.
DONC CE SERAIT INNÉ ? CELA AMÈNE UN DÉBAT PHILOSOPHIQUE: LA CAPACITÉ POUR L’HOMME D’ARRIVER À TOUT CELA SANS APPORTS DE LA SOCIÉTÉ.

Il peut y arriver de cette façon là. S’il n’y a aucune culture familiale, aucune donnée principale, cela n’empêche pas d’avoir une sorte de puissance naturelle qui sort de toi. Une sorte d’arme pour t’en sortir.







La conversation a continué sur le journalisme, d’Alain Pacadis à Philippe Garnier, des types qui voulaient partager avec le monde. Face à Jacques Noël, je me demande aussi comment le lieu parvient à survivre dans ce quartier où les grandes enseignes ont désormais une place prépondérante. Jacques reprend la main: « il ne faut pas se leurrer, aujourd’hui je vis un désastre financier auquel je n’arrive plus à faire face, je ne parviens plus à gérer sa boutique, il y a une raréfaction de la clientèle, un pouvoir d’achat en berne. Je suis inadapté à un monde qui change ainsi. J’ai toujours cru que l’amour qui dirigeait ma vie pouvait être payant ».

Ce qui est bluffant, ce sont les gens qui restent passionnés par leur métier de commerçant. Pas passionnés par la vente en tant que telle, mais parce que ce qu’ils vendent, c’est leur âme. Ils se sont donnés dans leur entièreté à leur passion vitale, avec un amour inconditionnel pour la dépendance passionnée. Au Regard Moderne, certaines choses ne changent pas. On y vend des livres comme on ouvre son coeur : « le commerce est une chose horrible. Si on avait pu m’offrir une place de bibliothécaire et reconstruire la bibliothèque de Babel, retrouver tout ces livres merveilleux , cela aurait été parfait ». Finalement , peut- être que la librairie est là où git-le-coeur des imbéciles heureux.

Librairie du Regard Moderne, 10 Rue Gît-le-Cœur 75006 Paris
Crédits photo: Muntz Termunch



LIBRAIRIE ACTUALITES.


LIBRAIRIE ACTUALITES. PIERRE SCIAS.





Nous apprenons avec émotion le décès du libraire Pierre Scias, l’animateur de la Librairie Actualités, rue Dauphine à Paris. Il est mort chez lui d’un arrêt cardiaque le 10 juillet 2006, à l’âge de 66 ans. Il a été inhumé le 18 juillet dernier au Père Lachaise (division 21).

Pierre était une figure de Saint-Germain-des-Prés, un de ces incontournables diffuseurs de culture qui ont marqué le milieu de la bande dessinée parisienne, au même titre que Jean-Claude de Reipper et sa librairie Azatoth, rue Grégoire de Tours, aujourd’hui disparue, ou encore l’incroyable librairie Un Regard moderne située rue Gît-le-Cœur. Si cette dernière boutique, toujours en activité, fait face à l’hôtel où résidaient William S. Burroughs et Brion Gysin quand ils étaient à Paris et qu’ils se faisaient éditer par Girodias, celle de Pierre était établie à côté d’un bistrot où Guy Debord avait ses habitudes. Il n’est donc pas étonnant que la Librairie Actualités offre un large choix des classiques du situationnisme, à côté de ceux de Raoul Vaneigem et de Daniel Cohn-Bendit. Ce qui n’était pas sans paradoxe : l’un de ces clients jeunes gauchistes qui s’était tiré en omettant de payer l’ouvrage qu’il emportait n’hésita pas à traiter Pierre de "libraire bourgeois".

Arrivé dans la librairie en 1968 (elle avait été fondée un an auparavant mais elle ressemblait à une officine classique), cet ancien agent de change originaire de Toulon avait décidé de délaisser la Bourse de Paris pour un lieu qui entretenait le culte de la science-fiction la plus raffinée, de l’astrologie, des comics les plus rares et les plus déjantés où Crumb et Shelton côtoyaient Jack Kirby (l’une des passions de Pierre, avec Fernandel et Schopenhauer) et Steve Ditko, des romans policiers et des fanzines groupusculaires.




"Ce fut ma première source d’approvisionnement régulière en comic books anciens, témoigne l’historien des comics Jean-Paul Jennequin sur Superpouvoir.com, raretés des raretés dans ces fort ternes années 1970. A l’époque, la boutique fleurait bon une odeur inusitée que je n’avais pas encore identifiée comme étant de l’encens. On y trouvait des comix underground - il paraît que ce furent les premiers imports de la maison - mais aussi (surtout, devrais-je dire) des Marvel, DC et autres. C’était l’époque où je faisais le plein de "Hulk" dessinés par Herb Trimpe à 5 francs pièce (le comic book neuf valait alors 2 f, puis 2,50 f) mais aussi de "Our Fighting Forces" avec "The Losers" par John Severin, toujours à 5f. A partir des années 1980, l’intérêt de la boutique s’était déplacé de l’ancien vers la nouveauté, mais de nombreux amateurs ont continué à y découvrir le passé du comic book (je pense aux animateurs du fanzine "Back-up"). Pierre soutenait les initiatives faniques. Il fut l’un des premiers libraires à vendre "Scarce" et à y passer des annonces."

C’était une destination magique pour tous les visiteurs de Saint-Germain où l’accueil était agréable et où il faisait bon de passer l’après-midi dans des discussions enflammées. Heureusement, la librairie est reprise par James, un tout jeune homme qui fréquentait ce haut lieu de culture depuis plusieurs années. "La librairie va forcément changer, nous dit-il, mais on prendra le temps qu’il faut pour le faire". Pour l’heure, au mur, la photo dédicacée de Jack Kirby, le portrait de Fernandel et celui de Schopenhauer sont toujours présents.

James annonce qu’il éditera en septembre un catalogue des 40.000 comics figurant dans le stock de la librairie. L’occasion pour les connaisseurs d’acquérir quelques trésors.

DP

Librairie Actualités
38, rue Dauphine
75006 Paris


En médaillon et ci-dessus : Pierre Scias. Photo : DR



Wednesday, November 4, 2015

MASSIVES MEMOIRES #29

MASSIVES MEMOIRES #29





Alex Gross (born August 30, 1968 in Roslyn Heights, New York) is a visual artist currently working in Los Angeles, California. He specializes in oil paintings on canvas whose themes include globalization, commerce, great beauty, dark mayhem, and the remorseless passage of time.

Alex graduated in 1990 from Art Center College of Design, in Pasadena, California. Since then, he has become established as an artist in the Pop Surrealism movement (See also lowbrow.)








The Contaflex series is a family of 35mm leaf-shuttered SLR cameras, produced by Zeiss Ikon in the 1950s and 1960s. The name was first used in 1935 on a 35mm Twin-lens reflex camera, the Contaflex TLR also by Zeiss Ikon, the -flex part in the name referring to integral mirror for the viewfinder. The first models, the Contaflex I and II have fixed lenses, while the later models have interchangeable lenses, and eventually the Contaflexes became a camera system with a wide variety of accessories.






Maria Leontievna Botchkareva (en russe : Мари́я Лео́нтьевна Бочкарёва), surnommée Yashka, née en 1889 dans le gouvernement de Novgorod et exécutée en 1920 par la tchéka à Krasnoïarsk, était une femme russe qui combattit lors de la Première Guerre mondiale et fonda le « bataillon féminin de la mort » composé exclusivement de femmes.

Le bataillon n'est engagé qu'une seule fois au front les 8 et 9 juillet 1917 à Smorgon, à 110 km au nord-ouest de Minsk. Encadré par des soldats de métier, mais les femmes-soldats paient leur inexpérience par de lourdes pertes1.

Le « bataillon de la mort » a été crée en 1917, après l’abdication du tsar, par Maria Bochkareva, une femme russe qui avait rejoint l’armée dès 1914 et grandement fait ses preuves au combat. Ce bataillon était constitué de femmes volontaires, désireuses de faire preuve de courage aux côtés des hommes. Elles étaient incorporées comme les hommes, avec le même uniforme militaire et la coupe de cheveux si caractéristique : toutes n’étaient pas tondues à ras puisque certaines gardaient juste un petit toupet en haut du crâne.





Glenn Cuzen, who runs Top Gun Tattooing studio in the Harris Arcade in Reading, attended the New York Empire State Tattoo Exhibition alongside thousands of other tattooists from around the world.
He won an award for the best backpiece, best original idea and best cover-up style for his work over the weekend July 11/12.
Glenn's wife Jade is also a tattoo artist and works alongside him in Reading.






Abu Zakaria al-Jamal (Arabic: أبو زكريا الجمال; 1959 – 3 January 2009) was a senior Hamas commander.
Abu was the second senior Hamas member to be killed in the 2008–2009 Israel–Gaza conflict after Nizar Rayan. He was killed by Israeli air strikes in Gaza on 3 January 2009. Zakaria al-Jamal was commander of Gaza City's rocket-launching squads, belonging to Hamas' military wing, Izz ad-Din al-Qassam Brigades.






David Abbott "Ab" Jenkins (January 25, 1883 – August 9, 1956) was the 24th mayor of Salt Lake City, Utah from 1940 to 1944 and was a professional race car driver. Jenkins' interest in motorsports began with racing motorcycles on dirt tracks and cross country. He then became interested in land speed records at the Bonneville Salt Flats. He was instrumental in establishing Bonneville as a location for such events, and in attracting overseas drivers such as George Eyston and Sir Malcolm Campbell to compete there.

He drove the Duesenberg "Mormon Meteor" to a 24-hour average land speed record of 135 miles per hour (217 km/h) in 1935. In 1940 Jenkins set the 24-hour record of a 161.180 mph (259.394 km/h) average that lasted for 50 years (until 1990)




On April 16, 1917, Vladimir Lenin, leader of the revolutionary Bolshevik Party, returns to Petrograd after a decade of exile to take the reins of the Russian Revolution.

Born Vladimir Ilyich Ulyanov in 1870, Lenin was drawn to the revolutionary cause after his brother was executed in 1887 for plotting to assassinate Czar Alexander II. He studied law and took up practice in Petrograd (now St. Petersburg), where he moved in revolutionary Marxist circles. In 1895, he helped organize Marxist groups in the capital into the “Union for the Struggle for the Liberation of the Working Class,” which attempted to enlist workers to the Marxist cause. In December 1895, Lenin and the other leaders of the Union were arrested. Lenin was jailed for a year and then exiled to Siberia for a term of three years.




Palestinian employees of a UN refugee agency are inciting Palestinians to commit terror attacks against Israelis from social media accounts on which they explicitly identify as United Nations workers, a report from a UN watchdog published Friday charged.

Mahmoud Abu Zakari’s Facebook page says he is a social worker with the UN agency. He changed his profile picture recently to a generic image of youth brandishing a knife.














Publié dans la collection « le fait guerrier », dirigée par Stéphane Audoin-Rouzeau, ce « journal d’une femme combattante » est un document historique d’un intérêt majeur. Les aventures guerrières de Maria Botchkareva, dite « Yashka », dont les propos avaient été recueillis par un journaliste américain en 1919, puis édités en 1923 en France, avait été depuis oubliées. Aujourd’hui rééditées, elles apparaissent comme un témoignage exceptionnel dans le cadre du front de l’Est, pendant la Grande guerre. Yashka, femme soldat, créatrice et commandante du premier bataillon féminin de l’armée russe, est un exemple inédit et original d’expérience combattante pendant la première guerre mondiale.Son témoignage, allant de 1914 à 1917,est divisé en trois grandes parties, qui découpent l’ouvrage : « guerre », « révolution » et « terreur ».

Le récit débute tout d’abord par l’engagement de Yashka, simple paysanne, abandonnant foyer et mari, par nationalisme et piété, afin de combattre au sein de l’armée russe. Après une incorporation difficile, Yashka s’impose au sein de son bataillon et partage avec ses camarades de tranchée les mêmes expériences de combat et les mêmes difficultés de la vie au front. Elle raconte alors ses actes de bravoure, lui valant honneurs et médailles mais aussi rapporte les violences produites par les gaz, les obus et les baïonnettes qu’elle affronte au combat.

Arrive alors l’année 1917 et le délitement du front de l’Est suite à la révolution de février. Une succession de scènes de guerre surréalistes sont alors évoquées. On assiste aux fraternisations entre soldats russes et allemands autour de verres de vodka ou bien aux meetings politiques pacifistes se tenant au cœur des tranchées, sur la ligne de front. Yashka, elle, atterrée par ce spectacle, veut continuer le combat. Devenue, au front et à l’arrière, une véritable célébrité, elle est alors chargée par l’état-major russe et par Kerensky, ministre de la guerre, de former et diriger un bataillon féminin. Il a pour rôle de montrer l’exemple aux combattants mâles et, par la honte qu’il susciterait chez eux, de les inciter à reprendre le combat.
Cette expérience inédite est cependant un échec lamentable. Le « Bataillon de la mort », exclusivement féminin se fait massacrer au cours de son premier assaut. Au même moment ses soutiens masculins, tenus par des comités révolutionnaires, débattent sur la possibilité ou non d’appuyer le bataillon, réglant la question par le débat et le vote, et laissant leurs camarades féminins se faire canarder.

Ce jusqu’auboutisme transforme Yashka en antibolchévique résolue, et à partir d’octobre 1917, en une antirévolutionnaire, suspecte à surveiller, aux yeux du pouvoir communiste. L’histoire se transforme alors en un récit d’aventures haletant et plein de rebondissements, amenant Yashka à rencontrer les leaders militaires de la contre-révolution, mais aussi à se confronter à Lénine et à Trotsky. Emprisonnée puis libérée, elle gagne finalement péniblement Vladivostok et s’embarque clandestinement vers les États – Unis afin d’y recueillir des fonds et des soutiens pour renverser le pouvoir bolchévique.






Compagnie les Pietons, Corps de Balai International, Les CDBI vont frapper fort dans la Rue, pour tout nettoyer de la tete aux pieds qui puent !!!




CDBI, le grand balayage. Heritiers de toutes les traditions, gestuelles, vocales sonores, nos techniciens de surface utilisent leur instrument Didjeridou du fond de leur racines Aborigenes. Le mot commun aborigène désigne plus généralement celui dont les ancêtres sont les premiers habitants connus de sa terre natale.


Caca, pipi, talisme: Mouna 1971.