Since 1977

Since 1977, I have written more than 300 000 kilometers of words, that is to say put end to end, one way trip from Earth to the Moon. Or a second to light for this trip. A second light words in 30 years, some 3 billion signs.

Thursday, April 19, 2012

LE MAJOR GRUBERT

LE MAJOR GRUBERT, MAJOR FATAL.

La première apparition du Major Grubert se perd dans la nuit des temps... le problème, c’est qu’on ne sait pas très bien à quel moment de la nuit l’événement a réellement eu lieu... était-ce d’ailleurs la nuit ?..les temps étant ce qu’ils sont de par l’univers, on doute que la notion de nuit et de jour y subsiste, à moins d’adopter l’hypothèse de la lumière divine et de son ombre portée... Et c’est vrai qu’en se drapant d’éternité le major prête à une sorte d’olympe new-age la magie du désir côtoie l’abîme déprimant de la satisfaction lasse. Par bonheur, Moebius en s’attelant à la tâche impossible de rendre compte de ces déambulations aléatoires, nous permet d’entrevoir l’univers spatial du rêve le temps de la nuit est aveuglé par la lumière d’un soleil exclusivement onirique. Car en effet, c’est de rêve qu’il s’agit là... uniquement de rêve.




 Tous ceux qui, comme moi, ont été élevés au biberon "Métal Hurlant", savent bien que suivre le Major Grubert (ou Jerry Cornelius) dans son Garage Hermétique est un voyage qu'on entame à ses risques et périls : combien d'entre nous n'en sont jamais revenus, à jamais perdus dans les dédales toujours changeants d'un univers aussi fascinant que fondamentalement inaccessible, le cerveau détruit par les drogues les plus extrêmes et l'écoute excessive d'Amon Düül II ? Moebius lui-même,  est toujours incapable (à moins qu'il s'y refuse) de représenter le même personnage avec le même visage et les mêmes vêtements dans deux cases successives, sans parler de ces paysages oniriques dans des variations infinies paraissent surtout dûes au refus  flagrant de son auteur pour le réalisme le plus élémentaire. On pourra trouver cela épuisant, à force d'incohérence délirante, ou follement amusante, tellement on est loin des codes de narration généralement admis. En tout cas, "Chasseur Déprime" chassera votre déprime  pourvu que vous laissiez votre conscience s'ouvrir au GRAND TOUT.



 Le Major Grubert est de retour, et le travail de son auteur demeure toujours aussi fou, virtuose, instinctif... Moebius part dans une de ses improvisations dont il a le secret, et fabrique en plus son récit dans le désordre! on passe ainsi d'une planche dessinée en 1998 à une autre datant de 2003 avec entre les deux une de 2008 (quand ce n'est pas au sein d'une même page qu'on a des dessins ayant plusieurs années d'écart!). Mais... Moebius sait retomber sur ses pattes. Et dessine avec une facilité et un amusement sans pareil : visiblement incapable d'aller vers l'ennui, il ne reproduit à aucun moment deux décors semblables d'une case à l'autre, les vêtements des personnages ne sont également jamais identiques, sans parler des traits de leur visage. Le dessin est ainsi très diversifié, passant sans difficulté de la caricature au réalisme, de l'exactitude au foisonement. Niveau scénario, un bordel tout à fait barré avec beaucoup de pointes d'humour... 


RESUME:

Déambulant au sein du Garage Hermétique, le Major Grubert se rend compte que le monde qu’il a créé ne l’intéresse plus. Mêmes les étranges coutumes locales l’ennuient, et quand il songe à retourner sur la bonne vieille Terre, il est bien obligé d’admettre qu’il se tape une mortelle dépression ! Pourtant, il apprend qu’il est en réalité l’objet d’une attaque Tar’Haï (encore !) et pour s’en échapper, il décide de se travestir en tueur à gages pour déjouer cette machination. Mais avant tout, il prend contact avec une survireuse pour échapper à sa dépression : la séance l’entraîne dans une série de rêves emboîtés, dont il ne peut s’échapper seul ; le Ciguri étant trop éloigné, il ne peut malheureusement compter que sur lui-même !



CRITIQUE:

Excepté ses carnets, avec entre autres Inside Moebius dont , la dernière bande dessinée publiée par Moebius en 2001 était le cinquième tome du Monde d’Edena. C’est donc avec un réel plaisir, mêlé d’une pointe d’appréhension que l’on ouvre ce nouvel ouvrage. D’emblée, la couverture intrigue avec un dessin très aéré dans une mise en page évoquant les illustrés du début du XXème. On peut y retrouver un hommage à Little Nemo, dont Moebius lança une adaptation avec Bruno Marchand, mais également le souhait de souligner que le thème principal du rêve, cher à Winsor McCay, sera au centre des nouvelles aventures du Major.
Rompant avec la mise en couleurs parfois osée que les Humanos avait imposée à l’homme du Ciguri , Moebius renoue avec un noir et blanc libéré, nous laissant profiter de la justesse de son trait et de l’espace de sa mise en page. Pourtant, l’homogénéité n’est sûrement pas la qualité principale de l’album : en cadrant des paysages désertiques dans un style très Blueberry, Moebius en profite pour utiliser l’abondance de traits et de hachures qui firent sa renommée. Pourtant, au gré de l’album, et parfois même au sein des pages, les changements sont tranchés, pour passer vers une ligne claire et des espaces ouverts, caractéristiques d’un Moebius parfois plus tardif. Cette alternance pourrait-elle dérouter le lecteur ? Pas selon l’auteur, qui s’applique à chaque case, piochant au gré de ses différentes techniques (ses artifices de facilité comme il s’emploie à les nommer) pour choisir celle qui rendra au mieux la scène à décrire. L’effet est aussi rare que saisissant : là où la moyenne des auteurs tentent d’harmoniser leur dessin au cours d’un album, cette composition captive le lecteur, car en chaque case, une petite œuvre d’art se terre, plus facilement déchiffrable grâce à ce noir et blanc révélateur.

POINT DE VUE:

Se relançant dans le principe de l’écriture automatique, Moebius nous offre donc une intéressante approche de la dépression, avec les moyens de la transcender. Via Grubert, cet album, qui n’est donc pas la suite du Major Fatal mais bien une nouvelle aventure, est sans doute la meilleure approche autobiographique de l’auteur (ennui de son œuvre, dépression, ouverture vers la peinture et l’importante part du rêve). Cet album bluffant ravira les fans de Moebius, qui chercheront les liens avec ses précédents travaux. C’est également une excellente entrée en matière pour tout ceux qui n’aurait pas encore franchi les portes de cet univers si particulier. Le public ne s’y est d’ailleurs pas trompé : les 4000 exemplaires de la première édition se sont si bien vendus que l’album sera déjà réimprimé dans les semaines à venir.
Aujourd'hui l'album se vends entre 200 et 250 Euros sur Amazone!!!!!!








L'HISTOIRE

En arrivant à Chalatong, le major Gruber découvre un complot dont il est la cible. Une expérience visuelle hallucinante d'un Moebius en forme, pour cette suite du célèbre Garage Hermétique.
L'histoire : Le major Gruber débarque à Chalatong, une ville du Garage Hermétique. Après quelques minutes, il déteste déjà cet endroit : les coutumes locales sont étranges et le serveur du bar auquel il s'est assis met beaucoup trop de temps à venir le servir, il regrette déjà d'être venu ici dans le cadre de ses vacances. Au bout d'un moment, son attention se porte sur deux hommes attablés jute à côté, ils évoquent un complot contre un certain militaire qui n'est autre que lui même. Il décide alors de s'immiscer dans leur conversation afin de savoir de quoi il retourne exactement. Pour ne pas éveiller de soupçon, il leur offre une tournée de la boisson locale. Etonnamment, ils ne le reconnaissent pas et ce, malgré une photo dont ils disposent. Le major leur donne même un faux nom : Drager Majax, et leur demande de lui confier la mission d'éliminer le major. Il se rend alors à Outaland pour y rencontrer l'émissaire Désibou. Mais auparavant, Gruber souhaite avoir un petit survirage…



Ce qu'on en pense  :  Cela faisait longtemps que l'on avait pas eu de nouveau Moebius ! Et ce n'est pas sa participation sur le comics Halo (chez Panini) qui nous aura rassasié, au vue du nombre de pages trop faibles. Le retour de ce génie du 9e art prend ici la forme d’une suite au Garage Hermétique, une série au scénario labyrinthique qui avait su marquer de nombreux lecteurs, et même récemment les visiteurs du Futuroscope dans l'attraction La citadelle du vertige. Evidemment, ce nouveau chapitre bénéficie de planches impressionnantes, le survirage est à lui seul un moment grandiose où l'onirisme côtoie la philosophie. Les décors sont variés : on passe de grandes étendues désertiques à des villes hallucinantes, aucun détail n'est laissé au hasard. Au niveau de l'histoire, on retrouve avec plaisir le major Gruber, qui, malgré qu'il soit en vacances, se retrouve confronté à un complot mystérieux. Si l'histoire en elle-même est un peu difficile à suivre pour les non-initiés aux univers de Moebius, les amateurs seront aux anges ! On retrouve cette ambiance atypique où l'humour a une place particulière. Cette (fausse) nouvelle série démarre fort bien et vous emmènera dans un voyage hors norme.










Qui est le Major Grubert ?

Explorateur venu d’Afrique, il est né dans les pages de Pilote dès les années 70. Il réapparaît dans France Soir pour une série estivale et satirique « La chasse au Français
en vacances » où il incarne une idée burlesque du français moyen. C’est dans Le Garage Hermétique, que le Major Grubert exprime toute l’épaisseur de son caractère, au service d’une création débridée, inspirée par le rêve et la fantaisie.
L’histoire duMajor Grubert nous parvient déformée par le personnage nommé l’Archer, un de ses émissaires. Il semble qu’il soit à l’origine un terrien, un Allemand né au XXe siècle,journaliste du journal DieWelt, qui passa dans une autre dimension en franchissant le petit cercle transtemps à Angkor (Cambodge). Il devint ingénieur spécialisé en magie spatiale et notamment dans les phénomènes d’entropie nodale du tissu intergalaxial. Lors d’un vol spatial avec l’explorateur Lewis Cern, dans la nébuleuse Hakbah du Saligaa, il découvrit l’épave de la Otra, l’arche-mère des anciens Cerns, dévoilant ainsi le secret de l’immortalité. Ses travaux le menèrent à la découverte de l’effet Grubert, dont il déposa le brevet, et qui lui permit de construire son monde immense à l’intérieur d’un minuscule astéroïde.





Grubert, est le héros de cette série. Affublé d’un splendide casque colonial et du costume adéquat, short, chemisette et pataugas, il est le fou de l’échiquier, le joker dont se sert Moebius pour infléchir le cours de l’histoire françaises. Ballotté au gré du courant, mais jamais des autres personnages, il reste la créature, la chose de son auteur. Moebius s’amusera tout au long de la BD à le transformer en héros, martyr, simple spectateur, clown blanc ou Monsieur Loyal, et une quantité d’autres personnalités. Il le révélera en guise de conclusion, comme le créateur même de cet univers, dieu farfelu ou amnésique, perdu au coeur de sa propre création.




Monday, April 9, 2012

GIR GYR MOEB ET ZAZA

LE MAITRE DE LA BANDE DESSINEE
L'HOMME DU CIGURI
LE MAJOR FATAL













dEPUIS DES LUSTRES DEJA, CELUI QUI  A INSPIRE NOS PLUS
GRANDS MOMENTS IMAGINAIRES
dEPUIS DES TEMPS IMMEMORIAUX
dEPUIS TOUT LE TEMPS DE L'ENFANCE QUI CONTINUE EN NOUS
VOICI LE MAJOR
L'HOMME DU CIGURI
BERCE DANS LES PAGES DE METAL HURLANT
MOEBIUS EST BIEN LE PLUS GRAND
IL NOUS INSPIRE A CHAQUE MOMENT

Sunday, April 8, 2012

TINTIN IN PALESTINE


TINTIN EN PALESTINE PETIT XXeme


The first version

Hergé began working on the story before World War II and early pages were published in Le petit vingtieme. The atmosphere of impending war throughout the adventure reflects the concerns of the time.




The original version was set in the late 1930s in the British Mandate for Palestine, and the conflict between Jews, Arabs and British troops. In this version, the Jewish Irgun played a small but important part. The head of the Irgun disguises himself as an Orthodox Rabbi (as did Menachem Begin, the real historical head of the Irgun, during this period). Upon his arrival in Palestine, Tintin is arrested by the British authorities when compromising documents are found in his cabin, of which he knew nothing. He is then kidnapped by members of the Irgun who have mistaken him for one of their own. They realise their mistake when their real associate, Finkelstein, arrives at their HQ. He bears some resemblance to Tintin, though he has a nasty and unpleasant smirk on his face.




Before they can decide what to do with him the Zionists' car is stopped by a roadblock of rocks and barrels. As they clear it, Arab gunmen emerge from a nearby wheat field and take Tintin, whom they too believe is the Zionist activist, into the desert. (This scene was inspired by a photo Hergé had in his archives showing two British soldiers from a road convoy dismantling a similar obstruction while other troops have their rifles and machine guns pointed at a wheat field.)



 Tintin meets Sheikh Bab El Ehr, the Arab insurgent who is fighting the British and the Jews. Meanwhile the Zionists are captured and interrogated by British officials.
Following the takeover of Belgium by Germany in 1940, Hergé decided that it would be wiser to drop this story whose political context would not have appealed to the German censors. It ceased publication at about mid-adventure when Tintin, after his first confrontation with Müller, is caught in a sandstorm.








Hergé moved to the collaborationist newspaper Le Soir and during the war years Tintin's adventures focused on non-political issues such as drug smuggling (The Crab with the Golden Claws), scientific expeditions (The Shooting Star), intrigue and treasure hunts (The Secret of the Unicorn and Red Rackham's Treasure) and a mysterious curse (The Seven Crystal Balls).
Controversially, The Shooting Star also included Jews shown in a bad light (see Tintin and the Jews).








Some aspects of Tintin's adventures have resulted in accusations of anti-Semitism being levelled at Hergé, accusations that are often connected to his work during World War II for Le Soir, a newspaper that collaborated with the Nazis during the German occupation of Belgium.
Before the war, there were some instances of sinister Jewish-looking figures in Tintin's adventures. In The Broken Ear (1935–7), Tintin questions a shopkeeper who is selling copies of the fetish he is looking for: the man wears a kippah, speaks in broken French and rubs his hands with "invisible soap".




As the war began, the first version of Land of Black Gold (1939–40) was being published. This version was set in the British Mandate of Palestine and featured Jewish terrorists led by a Rabbi. The story was suspended due to its political nature, but completed after the war.
Jews appearing in a scene in The Shooting Star which appeared in the original newspaper edition."Did you hear that, Isaac?... The end of the world!... What if it were true?...""Tee, hee!... Zat vould be a nice little teal, Salomon!... Ikh howe 50,000 Francs to my zurppliers... Zat vay ikh zould not be avle to pay..."
The most serious instance of alleged anti-Semitism, however, featured in The Shooting Star (1941), which appeared during the German occupation. In a scene that appeared in Le Soir on 11 November 1941, two evil-looking Jewish men, Isaac and Salomon, watch Philippulus the Prophet inform Tintin that the end of the world is nigh. One of them, speaking in very twisted French, looks forward to this as it means that he will not be obliged to pay off his creditors. In addition, the sponsor of the rival expedition sent to find the meteorite is called Blumenstein, is given the appearance of a stereotypical Jewish businessman and uses underhand and potentially lethal methods to delay Tintin's ship. His bank is located in New York and his crew attempts to plant the American flag on the meteorite.






 After the war and the exposure of the Holocaust, Jewish people became noticeably absent from Tintin's adventures. Land of Black Gold was redrawn at the request of Hergé's British publishers who felt that it was out-of-date now that the state of Israel had been established. The terrorists in the Middle East were replaced by Arabs (which could be seen as just as racist). The scene with Isaac and Salomon was left out of the book editions of The Shooting Star, while "Blumenstein" was renamed "Bohlwinkel" and relocated to the fictional country of São Rico. According to Hergé, both the original and the later name were honest mistakes:[14] he thought Blumenstein was a common American name, and chose Bohlwinkel because it sounded like "bollewinkel", a candy store.
Hugo Frey has argued that anti-Semitism continued in the post-war Flight 714. Tintin's old nemesis and the mastermind of the plot in the book is the evil Rastapopoulos, who Frey argues is an example of anti-Semitic caricature, though other writers argue against this, pointing out that Rastapopoulos is not Jewish, and surrounds himself with explicitly German-looking characters: Kurt, the submarine commander of The Red Sea Sharks, Doctor Krollspell, whom Hergé himself referred to as a former concentration camp official and Hans Boehm, the sinister-looking navigator and co-pilot, both from Flight 714. Another possible interpretation of Rastapopoulos, whose name is clearly of Greek origin, is that the character is a subtle reference to Aristoteles Onassis.
In other works, Hergé showed much sympathy for oppressed peoples, such as the Chinese in The Blue Lotus, the black African Muslims about to be traded as slaves in The Red Sea Sharks and the Gypsies of The Castafiore Emerald falsely accused of theft.






Monday, April 2, 2012

DETOURNEMENTS ANTI-SIONISTES AU PAYS DE TINTIN





Voici un travail tres interessant de  detournement  par Joe Le Corbeau qui met en scene des personnalites connues et qui s'appuie sur le travail d'Herge. Militant Francais anti-sioniste, il fait passer son message par des moyens graphiques...

Voici son eloquent Manifeste:

Le monde occidental est infiltré par le sionisme, les médias de masse sont aujourd’hui tous aux ordres d’Israël et valident l’existence d’un régime qui pille et tue en toute impunité. Les guerres et embargos contre le monde musulman sont justifiés par la diabolisation, notamment par des caricatures présentant l’Islam comme une religion approuvant le terrorisme.
Partant de ce constat, j’ai pris la décision de prendre les mass-médias à contre pied, en utilisant les mêmes armes, comme au judo, j’utilise la force de l’adversaire. Le détournement est ma principale ressource, cela permet de donner un aspect humoristique au message et renforce l’impact de l’information par la provocation, tout en saluant les activistes occidentaux engagés dans la noble cause. (notamment Dieudonné)
Ainsi, j’exploite l’imagerie marchande francophone par l’art numérique, pour mettre à nue les mensonges diffusés dans nos journaux.





J’essaie donc, en toute humilité, d’apporter une contre information graphique efficace, en utilisant les outils du système, notamment les réseaux sociaux, afin de diffuser le maximum possible mon travail.



La Contre information Graphique de Joe le Corbeau est donc efficace et dangereuse, car elle manipule des mythes et des images de l'inconscient collectif a des but racistes et anti-semites, plus precisement anti juif d'israel.
Le graphisme simple de la ligne claire d'Herge est utilisee comme base pour creer un amalgame critique paranoiaque
sur l'eternel complot juif mondial. 



La Caricature du Juif encerclant le monde est bien celle de l'imagerie de la fin du 19 em et du debut du 20 eme siecle. Il est donc a la fois dans la ligne  du Protocole des sages de sion, pro-islamiste et  pro-nazi et entretient a travers ses detournements une haine sous-jacente.




Outre les armes graphiques, Joe le Corbeau utilise le mensonge et la diffamation dans les commentaires qu'il fait de ses images, mais son arme la plus redoutable reste comme tous les anti-semites, l'ignorance.







L'Etat juif en quelques decennies est devenu une dictature, un pays d'apartheid, aux yeux du monde.
Joe le corbeau inverse habilement les donnees: le Hamas etat de droit et Israel etat terroriste.Voici donc inspire des Soviets le liberateur Dieudo qui va se faire peter la gueule au nom de la democratie Hamas.
Joe le corbeau n'a jamis mis les pieds en Palestine.











ASTRID LINGREN and ANNA RIWKIN-BRICK

Anna Riwkin-Brick

Anna Riwkin was born in 1908 in Russia, but grew up and made her career in Sweden. She is probably best remembered for her photographic books about children in different countries. The collaboration with Astrid Lindgren began with Noriko-San: Girl of Japan (1956) and continued with a string of photographic picture-books – My Swedish Cousins (1959), Circus Child (1960), to name but a few. What was characteristic of Anna Riwkin was her deep insight into the things that all people can relate to – things that we all have in common.
In 1958, the New York Herald-Tribune’s Spring Festival Award was presented as a joint prize to Anna Riwkin and Astrid Lindgren for the book Sia lives on Kilimanjaro. That was the first time this prize had been won by a photographic picture-book. Anna Riwkin died in 1970, in Israel.









ASTRID LINGREN
Female : Children's Writer. Married Sture Lindgren 1931 (he died 1952)
Nationality : Swedish Place of Birth : Vimmerby
Date of Birth : 1907 Date of Death : 2002 Age : 94
Pseudonyms : Born Astrid Ericsson

Other Work : Editor in Chief of the publishing house of Raben & Sjorgen 1946-1970
1954-1960
Pippi Longstocking (1954 OUP) - Richard Kennedy
[Filmed in 1988 as "the New Adventures of Pippi Longstocking"]
[and in 1997 as "Pippi Longstocking"]
Pippi Goes Abroad (1956 OUP) - Richard Kennedy
Pippi in the South Seas (1957 OUP) - Richard Kennedy
[Filmed in 1974]
Noriko-San Girl of Japan (1958 Methuen) - Anna Riwkin-Brick
Eric and Karlsson-on-the-Roof (1958 OUP) - Richard Kennedy
Sia Lives on Kilimanjaro (1959 Methuen) - Anna Riwkin-Brick
Circus Child (1960 Methuen) - Photos Anna Riwkin-Brick
My Swedish Cousins (1960 Macmillan) - Photos Anna Riwkin-Brick








1961-1965
Rasmus and the Tramp (1961 Methuen) - Eric Palmquist
Rasmus and the Vagabond, Rasmus and the Tramp (1961 Methuen)
The Tomten (1962 Constable) (1964 Longmans Green, NY) - Harald Wiberg
Kati in Italy (1962 Brockhampton Press) - Daniel Dupuy
Dirk Lives in Holland (1963 Methuen) - with Anna Riwkin-Brick
Marko Lives in Yugoslavia (1963 Methuen) - with Anna Riwkin-Brick
Madicken (1963 OUP) - Ilon Wikland
The Six Bullerby Children (1963 Methuen) - Ilon Wikland
Christmas at Bullerby (1964 Methuen) - Ilon Wikland
Kati in America (1964 Brockhampton) - Daniel Dupuy
Simon Small Moves in (1965 Burke) - Ilon Wikland
Gerda Lives in Norway (1965 Methuen) - with Anna Riwkin-Brick






1966-1970
The Fox and the Tomten (1966 Constable) - Harald Wiberg
Kati in Paris (1966 Brockhampton) - Daniel Dupuy
Springtime in Noisy Village (1966 Viking NY) - Ilon Wikland
Brenda Helps Grandmother (1966 Burke) - Ilon Wikland
A Day at Bullerby (1967 Methuen)
Noy Lives in Thailand (1967 Methuen) - Photos Anna Riwkin-Brick
Scarecrow Island (1968 Oliver & Boyd)
Scran and the Pirates (1968 Oliver & Boyd)
The Mischievous Martens (1968 Methuen)
Matti Lives in Finland (1969 Methuen) - Photos Anna Riwkin-Brick
Lotta Leaves Home (1969 Methuen)




1971-1975
Karlson on the Roof (1971 Viking NY)
Lotta's Bike (1973 Methuen)
That Emil (1973 Brockhampton)
Emil's Pranks (1973 Brockhampton)
Emil and His Clever Pig (1974 Brockhampton)
My Very Own Sister (1974 Methuen)












CERF VOLANT DU BOUT DU MONDE

LE CERF VOLANT DU BOUT DU MONDE




Je vous presente ici un film de mon enfance et plus precisement un film de notre enfance, moi et mon pote Moizo, qui a reussi a me le procurer dernierement. Un film plein de langage, plein d'amour du quartier, de la bande de copain, de l'amour du vieux Paris. Un film avec mon ami pompier, acteur cascadeur, et surtout des images du maitre de la lumiere Alekan !!!!!


 Sur la butte Montmartre, en plein été, pendant les grandes vacances, des enfants s'amusent. Par un bel après-midi ensoleillé, ils découvrent tout en haut d'un arbre, un merveilleux cerf-volant. Comment le récupérer? Bébert, qui se croit le plus malin, file chercher une échelle. Pierrot, qu'accompagne toujours sa sœur Nicole, préfère appeler les pompiers.

 Le "sauvetage" opéré par ces derniers, les enfants découvrent dans le cerf-volant une lettre écrite en chinois. C'est l'antiquaire, Chinois lui-même, qui la traduit à Pierrot et à ses camarades et leur révèle que son auteur s'appelle Song Siao Tsing, qu'il a onze ans, vit à Pékin et attend une réponse.

 Son adresse figure sur la queue du cerf-volant que Bébert, vexé d'être arrivé après les pompiers, a dérobée. La bande de Pierrot cherche en vain à la lui reprendre.

 En rêve, la nuit suivante, Pierrot et Nicole s'envolent sur leur lit devenu magique grâce à Souen Wou K'ong, une sorte de génie qui les guide en Chine et dans les rues de Pékin à la recherche de Song Siao Tsing. Ils n'y trouveront qu'une bille magique, beaucoup de petits Chinois et Bébert, toujours aussi hargneux.

 À son réveil Pierrot découvre un Bébert qui a fait amendé honorable; on peut maintenant répondre à la lettre du petit Chinois. Les enfants font s'envoler le cerf-volant et l'imaginent à Pékin, découvert par Song Sia Tsing au terme de sa mission de messager d'amitié.



Introduction Il s'agit de la première coproduction franco-chinoise : le film co-réalisé par Roger Pigaut et Wang Kia Yi bénéficie d'une grosse production pour l'époque (4 semaines de tournages à Paris, 4 mois en Chine) mais les conditions de tournage restent artisanales en ce qui concerne les effets spéciaux. Le film s'inscrit dans un projet plus vaste de Roger Pigaut et ses associés : ils voulaient faire une série de courts-métrages sur les enfants du monde entier. La partie parisienne évoque Le Ballon rouge d'Albert Lamorisse, sorti en 1956, par son utilisation de la couleur qui apporte des touches de rêve et d'exotisme dans la grisaille parisienne. Le chef opérateur du Cerf-volant du bout du monde est Henri Alekan, célèbre pour avoir signé l'image de La Belle et la bête de Jean Cocteau et des Ailes du désir de Wim Wenders. Il privilégie les couleurs primaires (pellicule Kodak), et propose une photographie moderne qui sera développée par certains cinéastes de la Nouvelle Vague (Godard notamment avec Pierrot le fou).À l'époque où le film est tourné, en 58, on sait peu de choses sur la Chine. Le pays du soleil levant alimente alors facilement le fantasme d'un ailleurs. La collaboration avec les autorités chinoises ne fut pas idéale car celles-ci voulaient imposer une certaine vision (propagandiste) du pays, d'une jeunesse en bonne santé et débrouillarde. Mais l'image modèle et fausse qui est donnée de la Chine n'est pas aussi gênante que ça car elle n'est pas censée montrer la réalité mais correspond à une parenthèse onirique. C'est dans sa retranscription d'éléments traditionnels que le films est fidèle à la culture chinoise.