Since 1977

Since 1977, I have written more than 300 000 kilometers of words, that is to say put end to end, one way trip from Earth to the Moon. Or a second to light for this trip. A second light words in 30 years, some 3 billion signs.

Monday, December 19, 2011

PARIS BRULE-T-IL ?

Paris is the star of this film, not the "stars"

Je me souviends de ce film a cause de la voix de Mireille Mathieu, qui chante que Paris est en colere.
Je me souviends aussi de Trintignant qui fait descendre des
etudiants d'un camion pour etre assassines par la Gestapo



Pour réaliser cette adaptation du roman homonyme de Larry Collins et Dominique Lapierre, René Clément et son équipe ont bénéficié du soutien du gouvernement français. Il ont ainsi eût la possibilité de filmer la capitale déserte, mais devaient néanmoins, pour cela, commencer à tourner tous les jours dès cinq heure du matin. Au total, cent quatre-vingt lieux de tournage ont été nécessaires. En récompense de ces efforts, Paris brûle-t-il a été nominé aux Oscars 1967 dans les catégories meilleur direction artistique (Pierre Guffroy), meilleur décors (Willy Holt) et meilleur photographie (Marcel Grignon). Quant à Maurice Jarre, il a été cité pour sa composition musicale lors des "Golden Globe" la même année.  





The film is based on the best-selling book by Larry Collins and Dominique Lapierre and was directed by René Clément, from a screenplay by Gore Vidal and Francis Ford Coppola. The music is by Maurice Jarre. It later had words added by Maurice Vidalin and became a patriotic anthem sung by Mireille Mathieu under the title Paris en colère.

Is Paris Burning? stars Kirk Douglas, Glenn Ford, Gert Fröbe, Orson Welles, Anthony Perkins, Robert Stack, Charles Boyer, Yves Montand, Leslie Caron, Jean-Paul Belmondo, Simone Signoret, and Alain Delon. It was filmed in 180 sites. Claude Rich plays two parts: General Leclerc, with a moustache, and Lt Pierre de la Fouchardière, without a moustache. He is credited at the end only with the part of Leclerc. His role as the young lieutenant is not by chance; Claude Rich, as a teenager, was watching soldiers in the street when the real-life Pierre de la Fouchardière called him into a building to protect him.

The film is almost entirely in black and white, presumably because of the inclusion of actual footage (the film was shot in black and white mainly because, although the French authorities would allow Swastika flags to be displayed on public buildings for key shots, they would not permit those flags to be in their original red color; as a result, green Swastika flags were used, which photographed adequately in black and white but would have been entirely incorrect in color), but the closing credits feature aerial shots of Paris in color. The entire film was shot on location in Paris, France.






In IS PARIS BURNING?, Americans have no idea of what Nordling (Orson Welles) is talking about when he asks the German General Choltitz (Gert Frobe) if he is prepared to take the responsibility for destroying a thousand years of culture, and mentions Notre Dame and Sainte-Chappelle. We all know Notre Dame (or think we do, hunchbacks and all that), but Sainte-Chappelle?  And most Americans are not aware that Choltitz is one of the most interesting figures of the war. He had a reputation for being a very efficient destroyer of cities, which is why Hitler gave him the job in the first place -- Rotterdam is not mentioned in the film, though Stalingrad is -- but his face-to-face interview with Hitler when he was given the assignment for Paris convinced him that Hitler had completely lost his mind. His disobedience of the Fuhrer's order meant he was shunned by Wehrmacht veterans after the war, but he saved Paris.






But if you forget the "hey-there" stunt casting ("Hey there, it's Kirk Douglas! Hey there, it's Orson Welles!") and forget trying to identify every single character in every single plot thread, and instead view Paris itself as the central character around which everything else revolves, then IS PARIS BURNING? can be a very rewarding film.



 



J'ai toujours associe la musique du film avec la voix de Mireille Mathieu, qui chante comme Piaf.






Voici la rue de Rivoli a l'epoque de l'occupation. Les batiments sur lesquels flotte la svastika, sont les offices de la Commandanture. Durant le tournage, les drapeaux seront de couleur verte a la place du rouge pour ne pas rappeler de mauvais souvenirs aux Parisiens.

Sunday, December 18, 2011

LILAFICHETTE MON CHOEUR

LILA FICHETTE POUR LE PLAISIR

La chorale Lila Fichette était animée par la très dynamique et éclectique Aïda. Cette trentaine de chanteurs amateurs s'etait amicalement jointe aux deux cents voix faisant partie du Grand Choeur de Bernard Lubat. C'etait un dimanche sur la grande scène, après Carole Laure, mais aussi tout au long de la Fête et dans tous les stands qui le désiraient, aux quatre coins du parc de La Courneuve... et de la France.
«Nous existons depuis deux ans, expliquait Aïda. Moi, je suis dans le métier depuis huit ans et je suis la seule à gagner un peu d'argent dans cette histoire. Les autres font tous autre chose. Il y a des comédiens, comme ma copine Isabelle Maltese (vue dans un film de Gérard Mordillat, NDLR), des infirmiers, des instits, des musicos ou des gars de la pub, etc. En tout cas, ce sont tous mes potes! Au début, nous étions quinze, maintenant on est le double»... Avec «l'Echo Râleur» (plus médiatisé), Lila Fichette était la chorale populaire la plus vivante de Paris. Son repère était situé au studio Goumen, au coeur de la cité Aubry (20e arrondissement), près d'un chouette petit bistrot à l'ambiance «rock-parigote», nommé Le Piston-Pélican, lequel longeait la rue de Bagnolet. «Dans ce lieu monté en association, il y avait des cours de théâtre, des tournages de films, des montages de décors, une boîte de production, etc. On se batait pour empêcher sa fermeture. La plupart du temps, nous chantons dans la rue, dans des maisons de retraite - voire un mouroir, récemment - ou dans les squares et kiosques pendant la Fête de la musique.»
Aïda touche un peu à tout. Elle chante donc, compose et joue du piano. D'où le nom de son premier spectacle intitulé «Piano-Panier»... «Lila Fichette, c'est une chorale pour le plaisir, continue-t-elle. L'hiver on répète, l'été, nous sortons pour chanter. Rien que pour le plaisir... Un film de Jacques Vincey appelé «C'est le printemps» retrace notre travail. Nous avons aussi été sélectionnés pour le Festival de Meudon. Nous chantons en direct pendant la diffusion du film. Les chansons sont des compositions de membres de la chorale. Tout le monde est heureux de chanter à la Fête de l'Huma.  Je travaille souvent avec des villes communistes, notamment à Malakoff, où on peut faire du bon boulot. On nous accorde tout ce qu'on veut pour les enfants. Chanter à la Fête, c'est vraiment super. On est contents de mêler notre énergie à Bernard Lubat, André Minvielle et nos «collègues» gascons.» Il en faudra, de l'énergie, pour chanter sans micro, à pleine voix, à pleins poumons, du fond du Grand Choeur rural-urbain...

Article paru dans le journal L'Humanite en date du 12 septembre 1992.



Chanter dans la chorale de Lila Fichette c’est déjà le début d’une histoire. Dans la voix de chacun il y a quelque chose que se raconte individuellement. La sensualité que sa voix se mêle à d’autres voix, quand ça fonctionne c’est exceptionnel.

Mais il arrive aussi que ça ne fonctionne plus et là c’est la débandade. Quand deux choristes décident de filmer ces accords et ces désaccords, l’intrusion de leur caméra au sein du chœur révèle d’autres voix et c’est une nouvelle histoire qui commence.

« Un air dans la tête » est la représentation haute en couleurs de l’aventure humaine qui se joue dans et autour de cette chorale. Si les concerts de Lila Fichette sont un spectacle, la vie du groupe est également un spectacle à part entière. Cette tentative d’une micro-société visant à expérimenter de nouvelles façons de vivre mieux ensemble, en remettant en cause certains modes de fonctionnement, est une expérience singulière qui renvoie à notre société tout entière.



Hier, je passais devant l'école de mes filles et j'avisais une affichette.

A propos (disgression), vous connaissez cette chorale qui chantait a capella tout un répertoire divers et varié et assez génial et qui s'appelait Lila Fichette. Mais si, il y a même eu un documentaire tourné sur eux. Enfin, quand moi je l'ai rencontrée, nous soutenions les Maliens de Vincennes. Je vous parle d'un temps que les moins de vingt devraient connaître, même s'ils ne s'en souviennent pas. Il y a des choses qu'il ne faut pas oublier. C'est avant l'église Saint-Bernard. Au début des années quatre-vingt-dix. Mitterrand était président, Bérégovoy premier Ministre, et Chirac maire de Paris… Et déjà, on entendait parler de familles logées dans des endroits insalubres, expulsées, mises à la rue. Ceux-là avaient décidé de camper sur l'esplanade du chateau de Vincennes. J'ai passé plusieurs soirée avec eux. Et un soir, donc, la chorale Lila Fichette est venu donner un petit récital.

Tout le monde (enfin, parmi les spectateurs, parce que parmi les membres du groupe, je pense qu'ils savaient) pensait que ce nom venait de la l'animatrice du groupe, une petite femme dynamique et qui sautait et dansait en dirigeant sa petite chorale (ils n'étaient pas tous là). En fait non. Elle ne s'appelait pas Lila, mais Aïda. Le nom du groupe venait d'un jeu de mot amusant. Avant ,la chorale avait un autre nom et se donnait en spectacle dans des bars et des bistros divers. Les nouveaux arrivants écoutaient, trouvaient ça bien et demandaient à leurs voisins : « C'est qui, comment ils s'appellent. » Et les autres de répondre :
– Eh bien, lis l'affichette…»
J'ai toujours adoré cette histoire.

Monday, December 12, 2011

A PROPOS DU CODEX


C'est le reve de chaque amoureux du livre; la decouverte d'un ouvrage ancien, dedicace, signe par l'ecrivain lui-meme, surtout lorsqu'il s'agit d'une edition orignale de Salammbo de 1863 de Gustave Flaubert lui-meme!

Deplacer, bouger, transfere, trier, classer, construire des etageres, c'est le boulot incontournable de l'archiviste, incompressible archive, memoire du temps qui se decline par l'obsession museale de conservation.

Conservation, recyclage, restauration, compilation, ordonnancemant, classification.
Voici donc les termes qui definissent le savoir a travers le principe relatif de la memoire et du temps.

Theoriser, thesauriser, emanciper et etablir un savoir a transmettre pour les generations futures, mais surtout pour nos enfants, creer un outil pour l'avenir. 

Les plus belles oeuvres sont deja nees.

Selection pour une bibliotheque de livres sur l'art, de livres theoriques et pratiques, livres d'histoires
sur la peinture, la sculpture, la musique, la danse, le theatre, la photographie et le cinema.


















Saturday, December 10, 2011

BARDHAL FERRARI EXPERIMENTAL 1956


1956 FERRARI KURTIS 500D



This Kurtis 500D roadster was made in Glendale, California in 1955, but it went to Indianapolis the long way ---through Italy. The Italian affiliate of engine additive company Bardahl bought the car in almost complete form, less an engine. It was shipped to Italy, where Ferrari was to install a 4.4 liter, 6 cylinder engine like those used in Ferrari's 121LM Sports cars. The engines proved to be fast, but unreliable, often shearing their flywheel bolts because of their massive power. Giuseppe Farina, the 1950 Grand Prix World Champion, was at the end of his career and wanted to cap it off with a try at Indianapolis.

In 1955, Ferrari was overwhelmed by Mercedes, in both Grand Prix and sports car racing. They announced that the Bardahl Kurtis would not be ready for Indy because of the time it took to create a new transmission case and gears to adapt the Ferrari motor to the special Offenhauser three-speed gearbox that came with the car.

After Ferrari lost interest, the Kurtis was farmed out to the Maserati brothers in early 1956. At that point, they were running OSCA in Bologna, a ;manufacturer of small capacity sports racing cars. The Maseratis finished the Kurtis and it came to Indianapolis in 1956, with Farina still the assigned driver. Although he had tested the car on the high banking at Monza, Farina was unfamiliar with the Indy oval and, once there, time ran out before he got up to speed. The proud Italian was offended after he could only lap the Speedway at 134mph, when an unknown, Earl Motter, took the car around at 136. The slowest qualifier that year averaged 139, and the Kurtis Ferrari was not seen at the Speedway again.

Years later, Luigi Chinette, Jr. found the car in Switzerland and returned it to the United States. He engaged Francois Sicord, who restored it over a number of years. The Kurtis-Ferrari was an interesting concept and with proper development might well have been a contender.