OLIVIER GENDEBIEN et GILBERTE THIRION
Contrairement à ce que son livre autobiographique laisse transparaître,
la carrière sportive d'Olivier Gendebien sera, à bien des égards, mêlée à
la destinée de la Porsche Gmünd 061 et de celle de Gilberte Thirion.Si cette
facette de son histoire fut souvent passée sous silence, c'est sans nul
doute, qu'il s'évertua à effacer de sa mémoire les douleurs d'un échec
dans sa vie sentimentale. Pour un bon nombre des journalistes de
l'époque, Olivier Gendebien restait une énigme, tant il s'évertuait à
éloigner la presse de son entourage privé. Il se pourrait même, qu'une
partie de sa réussite en compétition, ait été stimulée par un désir
d'oublier, une sorte de fuite suicidaire vers le danger tout en prouvant
son talent. C'est sous cette optique, et peut-être encore plus que
pour d'autres pilotes, qu'il paraissait nécessaire de s'attarder sur
l'ensemble de sa carrière, car la reconnaissance de son talent, ne se
limitent certainement pas à ses trois victoires dans le Tour de France
et à Sebring et ses quatre victoires à la Targa Florio et au Mans.
Olivier Gendebien appartient à cette catégorie de champions nés pour
briller dans n'importe quel sport mais dont le destin reste confié au
hasard. Selon le Champion belge, l'avenir d'un homme se joue dès les
premières années de sa vie. Dans la famille Gendebien, la bonne
éducation s'impose et pas question pour les sept enfants de profiter
des avantages de leur milieu social sans poursuivre de solides études.
Olivier est né à Uccle, commune bruxelloise, le 12 décembre 1924. Son
père est docteur en droit et sa mère, la petite fille d'Ernest Solvay,
inventeur d'un procédé chimique industriel qui porte son nom. Bien sûr
le sport est la distraction favorite d'Olivier, et notamment
l'équitation. A 10 ans, il se classe 3ème d'un concours hippique
international à Bruxelles ou montaient des officiers de cavalerie.
Comme tout gamin, Olivier aime les voitures, surtout les modèles sport de son de son père, « Il roulait toujours en Bentley, à cause de leurs succès aux 24H du Mans ! », mais sans plus. Ce qui ne l'empêche pas d'apprendre à condui¬re la Cadillac familiale, réservée aux enfants. Membre de l'Armée secrète en 1943 puis de l'unité de parachutistes SAS en Angleterre jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale il participa notamment à la contre offensive des Ardennes.
Comme tout gamin, Olivier aime les voitures, surtout les modèles sport de son de son père, « Il roulait toujours en Bentley, à cause de leurs succès aux 24H du Mans ! », mais sans plus. Ce qui ne l'empêche pas d'apprendre à condui¬re la Cadillac familiale, réservée aux enfants. Membre de l'Armée secrète en 1943 puis de l'unité de parachutistes SAS en Angleterre jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale il participa notamment à la contre offensive des Ardennes.
Gilberte Thirion fille d'une mère mannequin, et d'un industriel passionné de sport automobile (Max Thirion, qui s'illustra notamment dans la Targa Florio, terminant 2e en 1953 - sans sa fille-, et dans le Tour de France autombile, terminant 4e en 1953 avec Georges Houel en catégorie voitures de série sur Alfa-Romeo 1900).
Elle disputa son premier rallye, le Rallye du Soleil (Cannes) sur une Haley en 1951, alors qu'elle était encore agent de communication du pilote Spark Plugs.
En 1952, elle se retrouva au volant d'une Porsche 356SL (châssis
aluminium) avec son père pour copilote (durant 4 rallyes), puis avec Germaine Rouault participant alors aux rallyes africains du Maroc et des 12 Heures de Casablanca.
En 1953, elle continua de courir sur une nouvelle Porsche 356 1500 S,
participant à plusieurs courses sur circuits avec Ingeborg Polensky, et
remportant la Coupe des Dames et la Coupe du Roi du meilleur équipage belge aux 24 Heures de SPA
avec la française Annie Bousquet, sur Fiat 1100. Elle termina l'année
vainqueur de classe au Tour de Belgique avec Gonzague Olivier.
En 1954, elle participa brièvement aux 24 heures du Mans avec Andre Pilette, sur Gordini T17S.
Elle mit fin à sa carrière en 1957, après une unique course disputée, aux USA lors des 12 heures de Sebring (35e
au général, et seconde de classe). Cette décision est à lier avec
l'accident mortel de son ancienne équipière Annie Bousquet à Reims,
quelques mois plus tôt.
Elle fera cependant, toujours sur Dauphine Spéciale, deux brefs
retours exceptionnels à la compétition, lors du Tour de Corse 1957 en
équipage avec son époux, Roger Merle, puis lors des Mille Miglia,
associée alors à Paul Frere.
Olivier Gendebien et Gilberte
Thirion, sa coéquipière, au côté de la fameuse Porsche Gmünd 061, le 28
juillet 1954, au départ du 8ème Rallye Evian-Mont Blanc-Megève. A la
demande de l'équipage, le numéro de départ 13, fut modifié en 83. La
voiture est équipée d'un moteur central, ce sera la seule et unique
apparition de la voiture en compétition dans cette configuration. Il
arrivera 4ème au général et 1ier de catégorie.
Sur la promenade des anglais face a l'embassade du Venezuela , Gilberte Thirion pose avec sa Porsche 356 qu'elle partageait avec Ingeborg Polensky qu'ils meneront a la 5em place, au tour de France auto 1954.
Sur la promenade des anglais face a l'embassade du Venezuela , Gilberte Thirion pose avec sa Porsche 356 qu'elle partageait avec Ingeborg Polensky qu'ils meneront a la 5em place, au tour de France auto 1954.
La carrière sportive d'Olivier Gendebien commence au
XXII Grand Prix des Frontières à Chimay, le 19 juin 1952 au volant d'une
Veritas allemande. Il finira dernier et 7ème de l'épreuve mais sur 17
au départ ; Paul Frère remportant l'épreuve sur une HVM-Alta. Par la
suite, Olivier Gendebien roulera sur Jaguar avec Fraikin.
GRAND PRIX DE BELGIQUE 1955
Avant le depart , Gilberte est en grande conversation avec Paul Frere, qui terminera quatrieme de la course.
Pendant la course Gilberte est assise aux cotes du commentateur Argentin venu voire triomphe Fangio. Oliver gendebien n'est pas dans les tribunes.
GRAND PRIX DE BELGIQUE 1955
Avant le depart , Gilberte est en grande conversation avec Paul Frere, qui terminera quatrieme de la course.
Pendant la course Gilberte est assise aux cotes du commentateur Argentin venu voire triomphe Fangio. Oliver gendebien n'est pas dans les tribunes.
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