LA RAGE AU COEUR
La rage de vaincre, la rage au cœur
Le Coeur fatigué, le corps épuisé,
La guerre des nerfs, la conscience d’y être,
La conscience d’en être,
La vitesse d’exécution; le décalage;
La violence du décalage, d’un coup,
Les coups de main, les ratages,
Les illusions perdues,
Les grands films classiques en noir et blanc,
Les gens qui se croient gentils,
Ceux qui ont des têtes de méchant
Ceux qui n’ont plus de tête…
Les mauvais résultats, les courses folles,
L’urgence…les élans interrompus;
Les actions faussées et les fautes d’arbitrage.
Le sens du jeu..L’amour physique pour déraison.
La leçon de courage
Devenir père,
Se reconstruire pour s’accueillir enfin…
S’accepter tel que, sonner avant d’entrer
Et entrer sans se frapper.
La leçon du jour; les cours du soir…
S’avouer vaincu et s’avouer franchement vaincu;
Repartir à zéro et repartir dans l’autre sens…
Se maintenir en forme…se respecter
Se dessiner un mouton…
Dessiner des logos sur les nuages
Aimer son prochain comme l’on a aimé son antérieur;
Regarder un dos nu sans rien attendre de la mode;
Espérer que le printemps reviendra un jour;
Qu’il y aura des jours meilleurs
Qu’on ne s’est pas battu pour rien.
AVEC
Le souffle du vent sur le sable
Dans l’attente d’une minorité reportée
D’une étreinte virevoltante, tonique
Avec le renouvellement de la Couronne
Pour les opprimés du ventre
Avec la démarche d’un pingouin
Je me pose ici dans un confort local
Que l’émotion ne surprend plus
Alors que les choses sont imparfaites.
Dans un parcours si naturel.
PARTIR EN VOYAGE
J’ai peur de partir en voyage,
D’aller loin
Parc que c’est toujours comme une rupture
Un éxil,
L’éxil je le retrouve dans le voyage !
J’ai pensé; je ne suis pas assez écouté,
Je n’ai jamais été écouté
En pensées,
Dans ce que j’exprimais,
je n’insiste pas,
J’abandonne, je renonce… toujours très vite
Alors je suis en voyage, en exil
Avant d’affronter de nouveau il me faut du temps,
Je suis parfois en décalage,
Et à la fois je le rattrape sans cesse…
J’ai besoin d’être loin, très loin
Dès lors que je me suis approchéé trop près..
Pour pouvoir revenir
Lechiot = Liot Hai
DADA IS DEAD
Alors que ces putains hystériques et frigides
Se truffent le cul de godemiché,
Prônant par sagesse illusoire et mensongère
Ces amazones idolâtres font de ces totems phalliques
une soif de pouvoir
Et se les enfilent pendant que leurs congénères se heurtent l’ anus
Sur des bites de désamarage.
C’est la grande orgie vomissante
d’alcool et de haine
Et leurs intestins de bêtes de traie
se tiraillent de douleurs abstraites
Inventes par leurs démons intérieurs.
C’ est l’ennui de l’épouvante,
elles sont mantes religieuses, manta des profondeurs.
Et sur le totem Dadaïste prône le phallus de Marcel Janco,
Dernier peine à jouir de cet attroupement menteur et aigri,
D’une aristocratie qui a du mal à mourir,
malgré les derniers coups de boutoir ,
la cruauté aveugle des ennemis d’ hier
auxquels peu a peu ils ressemblent.
Comme pour évacuer ce démon, il a bien fallut prendre son visage,
Le cimetière des derniers éléphants de cette ère néo-libérale
Se désagrége dans la poussière effrénée
des nouveaux bulldozer prenant la relève.
QUE LA FIN
Afin que la fin des temps arrive,
Il faut que toutes les lettres soient écrites ;
Que toutes les lettres du « LIVRE » descendent
Et soient multipliées, imprimées, reproduites
Au plus grand nombre possible.
Que les mots et les textes envahissent le monde ;
Ainsi quand tout sera écrit,
quand tout sera couché sur le papier,
Le Mashiah pourra descendre à son tour.
Le monde recommencera de nouveau depuis le début.
MON ORIENT
S’est construite d’aventures étranges.
Avec les reliques d’un naufrage.
En m’éloignant de mes racines
tout en remontant à la source.
J’ai rêve plus fort que la réalité
Face à des situations de danger et d’imposture.
J’ai peaufiné un Thesaurus d’iconographies,
Sous la forme d’une Encyclopédie universelle imaginaire.
J’ai développe des œuvres vidéographiques
sous le titre générique « MAZER »,
Afin de sortir d’un exil intérieur
comme l’on sort boire un verre.
J’ai écris des courriers sur un volcan
pour ne pas tomber dans l’oubli,
Et j’ai confirmé avec éloquence
que la nécessite de vivre
était plus forte que de vivre la nécessité
Et j’ai plutôt vider des stylos jetables
que des chargeurs d ’arme automatique.
J’ai humer des effluves de jasmin et de fleur d’oranger,
Comme des caresses oubliées le parfum de l’être aimé !
J’ai vécu au sein d’un peuple sacrificiel
pour apprendre comment on s’égare !
Dans l’absurdité de l’inquiétude à propos du devenir,
j’ai dressé avec amusement
le répertoire d’une mémoire à entretenir,
De liens à tisser.
Pour que le rire dure et se prolonge
sur la ligne irisée de ce nouvel orient,
J’emplie ma tête de tous les rêves possibles
De cette terre improbable.
Ironie du temps, que ces dragons
Peints sur la peau,
Ces soleils et toutes ces icônes,
Représentant des diables, des lettres chinoises,
Des sigles celtes, des armoiries teutonnes.
Perte de mémoire, perte de sens
Incompréhension des signifiants ;
mémoire esthétique, façonnage plastique des sens,
Afin sans doute d’exorciser l’encre bleue
Des chiffres gravés sur les bras de ceux
Echappés des camps de la mort.
L’age de fer ; métallisation du corps,
Percing, lié aux secousses vibratoires des micro-ondes
Des téléphones portables ;
Attention à l’électrolyse…
COMME UN PRINCE
Comme un prince sans Royaume,
Regardant la plénitude de la Lune
Cherchant l’humilité de son héritage
Retrouvant son chemin, sa voie
A l’écoute de l’incertitude du temps
Voyageur Stationnaire
Ecrivain de l’aléatoire
Dérangeant inopportun
En conversation avec l’immensité
Des pages d’un manuscrit qu’il rédige
Pour que toutes les lettres soient écrites,
Et que toutes les phrases écrites s’inscrivent
Dans les cieux ;
Pour accélérer enfin la venue du jugement premier.
Espoir d’avant-garde, pour une reconnaissance post-moderne.
Et de se glisser dans la soie ou le satin d’une couche remarquable
Ecouter les chants sacrés descendus d’un ciel étoilé
Le prince pleure infiniment en acceptant son guilgoul.
AFRO-PUNK
C’est en me souvenant d’une photographie d’adolescence,
avec ma sœur et mon frère, à Monaco,
Devant le palais du Prince ; pieds nus, en tee-shirt déchiré « No-Futur »
En lunettes de soleil pour enfants
Et surtout avec une coupe de cheveux au pétard…
Que j’ai trouvé cette expression ; Afro-Punk
Un genre nouveau pour l’époque…post-modernistes
C’est autour des années 1977, on est en pleine révolution
Musicale, « God save the Queen » des « SEX PISTOLS »
Fait des ravages à Londres !
On est à fond dedans ; mais comme on est des gentils,
Basanés, d’Afrique du nord on compense le côté « Red Skin »
Par le pat’def, en écoutant, les « Osmonds Brothers », Georges Duke
Et les Jackson Five.
LES INDULGENTS
Il y a les gens indulgents
Et les indolents sans idoles ; les indigents.
Moyennorient quoi ils se pressent pour prier.
Elle fait lire ma date de naissance
Dans les Teilim. Mona, Noa, Shira.
Les lèvres ciselées aux poignets,
Signe d’un faux départ de l’âme.
Le pentium était inside, et ce n ‘était pas un calmant.
Le Prozac ; c’est de la prose actuelle, actée
Qui ne s’adresse pas aux seuls désespèrés.
Le lithium est-il inside ? Intel Lithium ?
Souvent à trop vouloir s’agripper,
Lorsque je lui touche les yeux avec les lèvres
Pour boire ses larmes.
Mouvement d’humeur, instinct de reprise.
Si beau, ton texte -
ReplyDeletesi belle - Nathalie
Si cruel - cette vie
I loved her - and I still do .
Merci pour ces mots magnifique - elle t'entend, j'en suis sur .
PF